samedi 10 octobre 2009

Mr ALIOUNE TOURE DIA A TIRE SA REVERENCE.

Je ne vois comment je ne pourrai pas venir à parler de la perte de notre professeur de télévision Mr TOURE DIA affectueusement appelé « Topo », par moi et bien d'autres; c’était son leitmotiv. La profession exige de moi certaines prohibitions qui sont d’ailleurs en très grand nombre, je dirai même un en nombre incalculable. Mais aussi beaucoup de devoirs. Face à cet évènement qui ne laisse aucune personne à l’avoir connu indifférente, je me trouve dans une posture cornélienne : c’est par devoir et sympathie en son endroit que je mourrais d’envie de rédiger un article en son honneur, sans doute pour lui rendre un hommage qui serait alors l’un des premiers , sinon « le premier » mais sûrement pas le dernier venant de moi. Et par probité morale d’une certaine manière, et intellectuelle d’une autre, que je m’en abstenais :« mon clavier est peut - être encore assez incorrecte pour écrire sur un homme de son envergure ». Il se trouve en effet que ce diplômé de la Sorbonne, docteur en communication avait une grandeur d’une autre époque. Une grandeur d’esprit qui enchantait toutes les personnes qui avaient le privilège de croiser son chemin, comme les fées enchantent la plupart des comptes pour enfants. A notre première rencontre je l’ai trouvé très sagace malgré l’âge avancé qui était également l’une de ses caractéristiques. Il m’avait interrogé sur un fait, et je lui avais donné une réponse plutôt sombre car ne voulant pas attirer l’attention des autre quidams dans la salle. A cet instant alors grande fut ma surprise de le voir revenir sur certains détails qui démontrait sans l’ombre d’un doute que ce que j’avis avancé comme réponse était dénudé de sens. Je me suis alors ressaisi ; un peu gêné. Je constatais ainsi que l’avancement de Mr TOURE DIA en âge aller de pair avec sa sagesse. Je venais en fait de constater la véracité de l’adage qui dit qu’à un vieux singe on apprend pas à faire la grimace ; j’avoue, que ce fut un peu à mes dépens. Mr ALIOUNE TOURE DIA aimait la vie. Cela était visible comme le nez en plein milieu du visage. Il aimait parler des voyages, des concours d’entrée au Centre des Études des Sciences et Technologies de l’Information, dont il est lui-même l’un des premiers promotionnaires, auxquels il avait eu l’occasion d’apporter son expertise soit en se déplaçant dans la continent de son origine, soit en allant sur des sols intercontinentaux. Ses virées au Canada, en France et ailleurs n’étaient plus un secrets pour les proches que nous étions tous devenus pour lui. A ce sujet il faut souligner que ces descentes aux Gabon ont été inoubliables. Profitant de la présence cette année de deux étudiants gabonais parmi les membres cette la dernière cuvée à passer par ses mains, en il parlait avec beaucoup de vie, chaleur et émotion ; il peignait la ville dudit pays qui lui avait servi de terre d' accueil au détails près. Il nous semblait qu’aucun iota ne s’était échappé de sa mémoire malgré les nombreuses années qui s’étaient écoulées entre temps. Il avait une capacité de rétention qui désemparait tous ses étudiants : une faribole qui datait de plusieurs semaines, il vous en parlait comme s’il elle se produisait sur le champ. « Monsieur vous êtes très élégant aujourd’hui ! » Lui balancions_nous pratiquement à chaque cours, car il était entièrement classe, de sa manière de traiter les gens toujours avec beaucoup d’égard et de tact, à sa manière de se vêtir. Et à lui de nous répondre, toujours dans ses vestes bien ajustées dont il nous faisait la genèse quand l’occasion se présentait « je le suis et, et je le serai toujours toute ma vie inchalla ! » .Nous ne pouvions qu’acquiescer de la tête avec sourire et admiration car cette assertion il ne l’usurpait pas. Professionnellement, nous, dernière vague à être passer par d’aussi grandes mains, sommes fiers parce que dans leur creux se trouvait une abîme de connaissances. Connaissances que nous prions préserver, appliquer, valoriser, et par la suite léguer. Car de cette bibliothèque qui vient de brûler, pas tout ; car il avait encore sans doute plusieurs, sinon une dernière leçon à nous apprendre, une parti non négligeable des connaissances et savoirs a été sauvegardée. « Être bien rompu à sa tâche jusqu’au dernier coup du gong », cette promesse qui fut l’unité centrale de son point d’honneur, il l’a respecté. Bien accueilli la haut nous croyons qu’il le sera après avoir très bien travaillé ici bas.














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