samedi 10 octobre 2009

Mr ALIOUNE TOURE DIA A TIRE SA REVERENCE.

Je ne vois comment je ne pourrai pas venir à parler de la perte de notre professeur de télévision Mr TOURE DIA affectueusement appelé « Topo », par moi et bien d'autres; c’était son leitmotiv. La profession exige de moi certaines prohibitions qui sont d’ailleurs en très grand nombre, je dirai même un en nombre incalculable. Mais aussi beaucoup de devoirs. Face à cet évènement qui ne laisse aucune personne à l’avoir connu indifférente, je me trouve dans une posture cornélienne : c’est par devoir et sympathie en son endroit que je mourrais d’envie de rédiger un article en son honneur, sans doute pour lui rendre un hommage qui serait alors l’un des premiers , sinon « le premier » mais sûrement pas le dernier venant de moi. Et par probité morale d’une certaine manière, et intellectuelle d’une autre, que je m’en abstenais :« mon clavier est peut - être encore assez incorrecte pour écrire sur un homme de son envergure ». Il se trouve en effet que ce diplômé de la Sorbonne, docteur en communication avait une grandeur d’une autre époque. Une grandeur d’esprit qui enchantait toutes les personnes qui avaient le privilège de croiser son chemin, comme les fées enchantent la plupart des comptes pour enfants. A notre première rencontre je l’ai trouvé très sagace malgré l’âge avancé qui était également l’une de ses caractéristiques. Il m’avait interrogé sur un fait, et je lui avais donné une réponse plutôt sombre car ne voulant pas attirer l’attention des autre quidams dans la salle. A cet instant alors grande fut ma surprise de le voir revenir sur certains détails qui démontrait sans l’ombre d’un doute que ce que j’avis avancé comme réponse était dénudé de sens. Je me suis alors ressaisi ; un peu gêné. Je constatais ainsi que l’avancement de Mr TOURE DIA en âge aller de pair avec sa sagesse. Je venais en fait de constater la véracité de l’adage qui dit qu’à un vieux singe on apprend pas à faire la grimace ; j’avoue, que ce fut un peu à mes dépens. Mr ALIOUNE TOURE DIA aimait la vie. Cela était visible comme le nez en plein milieu du visage. Il aimait parler des voyages, des concours d’entrée au Centre des Études des Sciences et Technologies de l’Information, dont il est lui-même l’un des premiers promotionnaires, auxquels il avait eu l’occasion d’apporter son expertise soit en se déplaçant dans la continent de son origine, soit en allant sur des sols intercontinentaux. Ses virées au Canada, en France et ailleurs n’étaient plus un secrets pour les proches que nous étions tous devenus pour lui. A ce sujet il faut souligner que ces descentes aux Gabon ont été inoubliables. Profitant de la présence cette année de deux étudiants gabonais parmi les membres cette la dernière cuvée à passer par ses mains, en il parlait avec beaucoup de vie, chaleur et émotion ; il peignait la ville dudit pays qui lui avait servi de terre d' accueil au détails près. Il nous semblait qu’aucun iota ne s’était échappé de sa mémoire malgré les nombreuses années qui s’étaient écoulées entre temps. Il avait une capacité de rétention qui désemparait tous ses étudiants : une faribole qui datait de plusieurs semaines, il vous en parlait comme s’il elle se produisait sur le champ. « Monsieur vous êtes très élégant aujourd’hui ! » Lui balancions_nous pratiquement à chaque cours, car il était entièrement classe, de sa manière de traiter les gens toujours avec beaucoup d’égard et de tact, à sa manière de se vêtir. Et à lui de nous répondre, toujours dans ses vestes bien ajustées dont il nous faisait la genèse quand l’occasion se présentait « je le suis et, et je le serai toujours toute ma vie inchalla ! » .Nous ne pouvions qu’acquiescer de la tête avec sourire et admiration car cette assertion il ne l’usurpait pas. Professionnellement, nous, dernière vague à être passer par d’aussi grandes mains, sommes fiers parce que dans leur creux se trouvait une abîme de connaissances. Connaissances que nous prions préserver, appliquer, valoriser, et par la suite léguer. Car de cette bibliothèque qui vient de brûler, pas tout ; car il avait encore sans doute plusieurs, sinon une dernière leçon à nous apprendre, une parti non négligeable des connaissances et savoirs a été sauvegardée. « Être bien rompu à sa tâche jusqu’au dernier coup du gong », cette promesse qui fut l’unité centrale de son point d’honneur, il l’a respecté. Bien accueilli la haut nous croyons qu’il le sera après avoir très bien travaillé ici bas.














samedi 29 août 2009

Dakar engloutie par les eaux.





La ville de Dakar est engloutie par les eaux. Il semble pourtant qu’en cette période hivernale ce n’est une surprise pour personne. Après les coupures intempestives d’électricité, qui font fortement parler d’elles, il est de coutume dans la nomenclature de la capitale sénégalaise en particulier, et dans le pays tout entier, qu’il y ait quelques averses de pluie. Mais pour le cas échéant, au vue de ce que vivent les bénéficiaires ou victimes de ces eaux, la situation tend vers le déluge. Ces eaux font des heureux lors de leur longue odyssée quand le point de départ est l’univers céleste, et point d’arrivé le sol, pour parler d’atterrissage. Mais font des malheureux quand contrairement à la donne normale on assiste impuissant, à leur amerrissage. Les faits parlent d’eux-mêmes ; Dakar à l’instar de Kaolack, Pikin, Rufisque et autres grandes villes du Sénégal est, dans certains de ces quartiers immergée d’eau avec ces dernières pluies. Pour certaines périphéries, il a suffit d’une seule pluie pour que le niveau monte. Ces quartiers sont pour la plupart répertoriés dans le registre des bidonvilles. Là-bas le désastre est d’une ampleur sans précédent. Ce à cause du fait que la possibilité de se défaire des eaux originaires des pluies antérieures qui ont stagné n’ait, jusqu’à présent malgré les multiples appels au secours, jamais été matérialisée. D’aucuns disent même que beaucoup de ces eaux remontent à 2005 voire 2004. Un environnement propice à l’exubérance de maladies endémiques telle que le choléra a ainsi été offert gracieusement à ces populations qui sont à part entières sénégalaises, et à qui le plus grand soin devrait en principe être administré par "obligation" par l’État ; surtout quand ce ne sont les moyens qui manquent. Pour le reste, des myriades de faubourgs sont passés de zones terrestres à zones marécageuses, modifiant ainsi le mode de vie des populations. Elles doivent désormais pour sortir ou entrer marcher sur une passerelle faite de pierres de fortune, en courant le risque de tomber dans cette eau dont la toxicité est peut-être plus nuisible que celle de l’acide, et la charge virale plus grande que celle du VIH. Ailleurs, dans certains quartiers mieux lotis, c’est le paradoxe quand tome la pluie, on peut observer de petits garçons qui se réjouissent de celle-ci en s’y baignant. Certainement ignorants du malheur des autres, ou tout simplement trop jeunes pour le comprendre; ce n’est sans doute pas à eux que l’on en tiendra rigueur .De plus leur euphorie a tout son sens quand on sait qu’en principe l’eau et source de vie. De l’autre côté sa venue fait peur et lacère les cœurs. Car pour eux, qui dit pluie, dit crue. Donc on reprend avec ce qui est devenu une habitude ; on vide les eaux soit à la main soit à la motopompe. La première possibilité est la plus pratique pour ces personnes qui en sus d’êtres dans un quartier mal loti, non pas de moyen susceptible de répondre à pareille attaque. Au centre -ville de la capitale sénégalaise, quelques rues sont sous les eaux, les véhicules offrent un spectacle nouveau à leur propriétaires qui semblent ne pas trop l’apprécier. Mais là-bas c’est éphémère, ce n’est que pour quelques heures, dans une journée on en parlera plus. Mais dans ces zones appelées banlieues, on ne parlera plus que pluie. Conscientes de l’aphorisme qui dit que toute tout mal a une origine, les politiques tiennent pour responsables de ce chaos, le fait que le Sénégal ne supporte pas les pluies ,et que cette années les différentes aberrations climatiques prévues et observées par les agences de météorologie, convergeaient dans le sens d’une forte pluviométrie. Au sujet des fortes précipitations les populations passent l’éponge, car tout comme les membres du gouvernement elles d’appréhendent bien la science. Mais quant à ce qui est des inondations, elles tiennent pour responsables le système d’évacuation d’eau de Dakar et de l’ensemble du pays qui selon elles est plus que vêtus ; suranné .Il date de l’ère coloniale et n’a pas été refait par l’État depuis. Pour elles la priorité au Sénégal c’est le système d’évacuation d’eau, les égouts, les canalisations qui doivent être refaits. Elles ont ,disent-elles plus que marre des mauvaises odeurs et maladies qui en résultent "nous ne sommes pas des animaux" ont-elles scandé sans retenues devant leur premier ministre lors d'une visite sur les lieux ,après le ras-de-marée. Pour ces populations c’est ce qui passe avant le chimérique projet de la Corniche qui a englouti des dizaines de milliards. C'est cette année seulement, après maintes tractations et tapages médiatiques,que l' on a accordé juste deux milliards pour mettre en place un pseudo plan de secours. Ce qui est non seulement une simple goute d’eau dans cette mer de problèmes si l'on tient compte de l'avis des experts qui estiment qu'il faut 28 de plus pour mettre un terme aux inondations à Dakar et ces agglomérations de manière définitive , mais aussi une intervention médicale après dommages quand on se rappelle du nombre de nos proches qui sont décédés à cause de cette crise que l’on a longtemps tenté d’ignorer et même de noyer.

lundi 24 août 2009

Dakar, au rythme du Ramadan.


La capitale du Sénégal , à l 'instar de tous les territoires musulmans du monde observe depuis le samedi 22 de ce mois, le Ramadan. Ce quatrième pilier de la réligion musulmane exige pour son observance aux adeptes musulmans , entre autre de se priver de victuailles , de tout acte allant à l'encontre des valeurs coraniques ; tout ceci lubrifié par plusieurs des séries de prières .Du coûp, à travers toutes les rues le constat est le même :dans la fourchette de temps allant de l'aube à 19h30, heure à laquelle ce jeun prend fin, le rythme est malaçon; les commerçants vendent sans grand enthousiasme. En allant dans plusieurs, et divers points de vente, il se trouve qu'à l'arrivée des rares clients, non musulmans pour la plupart, qui ont la force de se déplacer et aucune gène à s'alimenter pour satisfaire leurs envies, ces derniers restent longtemps allongés derrière le comptoir avant de venir servir. Comportement dû pour l'occasion au manque de vigueur que connaissent ces commerçants à cause du carême. le service fourni est donc d'une nonchalance notoire. Autre constat, dans les rues ,autrefois envahies de tout bord par les jeunes qui passaient le claire de leur temps à courir après ,et tapé sur la balle, il n' y a pas la moindre ombre d'un rejeton. En effectuant un tour dans les domiciles de ces derniers, il nous arrive de le trouver endormis ou tout simplement en train d'entreprendre une tentative de meurtre sur l'entité qu'est le temps. En effet les astuces dilatoires sont aussi paradoxales que diverses. Pour certains il faut s'occuper par des promenades et activités ludiques nécessitant le moins d'efforts possible tels les jeux de société , tandis que pour d'autres il faut tout simplement dormir"six bonnes heures de sommeil, parfois entrecoupées suffisent" Nous confie une jeune musulmane. Et c 'est plutôt la deuxième option qui est légion, qui a pinion sur rue. Tels des hétérothermes en période de faible température, et beaucoup d'autres pensionnaire de la forêt en phase d'hibernation , les fidèles de Allah pendant cette période sont en vie grâce à leur métabolisme de base. C'est effectivement cette énergie qui est le fruit de l'ensemble des activités de base et internes de ceux-ci au repos qui constitue leur capsule de sauvetage. Les efforts sont donc ménagés pour se satisfaire , mais nullement lésinés pour satisfaire la réligion. L'autre temps fort de cette période de jeun est incontestablement la rupture de celui-ci. a l'approche des 19h, on peut remarquer une effervescence, une excitation sur tous les gestes . Elle est due à la fois au manque de force dans le corps, à la fois au l'idée de pouvoir enfin mettre un terme du moins pour une autre journée à l'inanité choisie. Cette excitation se mêle parfois à la nervosité pour certains; les moins exercés à l'oeuvre. cependant chez certains autres, un air de rayonnement, de régénération se lit sur les visages. Mais ne devant aller trop vite en besogne ; il faut d'abord passer à la prière avant de pouvoir dîner. Il faut remercier Allah d'avoir permis l'accomplissement de cet acte que l'on pourrait qualifier de surhumain. Puis , une fois que c'est chose faite,à 19h30 on peut alors manger ce qui a été concocté avec beaucoup d'attention et de désire . Réuni le plus souvent en famille , on se met plein la panse, sous le regard de ses proches,et les liens familiaux se resserrent encore plus. C'est un moment que l'on ne saurait rater . Pour ceux qui n'ont pas de proches consanguins à leurs côtés, on tait les frontières. Le voisin reçoit une part du repas et tout le monde reprend vie. C'est également l'occasion de se faire des confidences, de se railler, de s'exhorter. Il arrive pendant ces instants que certains doutent de la capacité d'autres d'aller au bout du compte à rebours, de même que ces derniers eux-mêmes. Mais alors, certains autres, sans doute plus expérimentés invitent à l'effort, à la persévérance. Car ils savent sans doute tout comme nous que la réussite est au bout de l'effort.

mercredi 12 août 2009

DAKAR à l'heure de la grande prière du vendredi.


La deuxième heure du soir est un moment sacré pour les populations dakaroises en particulier, et musulmanes en général. Cette assertion vaut son pesant d'or pour le fait qu' à l'approche de cette heure,toutes les activités font place à la grande prière qui a lieu à 14h30 très exactement .Les boutiques , tenues pour la plupart par des Guinées de confession religieuse musulmane, ferment. Dans les rues entre automobilistes qui passent à la vitesse supérieure pour pouvoir rallier le plus vélocement leur mosquée, et les parents qui ordonnent de ralentir pour garantir la sécurité de leurs enfants, d'un bout à l'autre , on assiste à un défilé. Mais cette fois pas de mode mais de réligieux. Ils sortent de tous les coins susceptibles d'abriter âme qui vive. Hommes , jeunes hommes , garçons, garçonnets( la jante féminine interdite d'accès à ce lieu, n'est pas remarquable dans les rues mais à domicile). Vêtus de boubous, pour certains et d'ensemble pour d'autres , ils se rendent tous à la grande mosquée rosaire et natte en main. A cause de la chaleur qui prévaut en cette période de l'année(juillet, l'un des mois de canicule dans le pays ), plus d'une dizaine ces quidams, musulmans pratiquant tient chacun sa natte sur la tête pour se protéger du soleil. Ses rayons sont si forts que l'on se demande s'ils ne sont , passés du stade de simples rayons à celui de rayons ultra violets... Cette impression n'est en rien exagérée d'autant moins qu'il fait vraiment chaud. toutefois en deux minutes pour certains et cinq pour les traînards, et ceux qui en sont très éloignés, le lieu saint est vite atteint. Là, à l'unisson , comme un seul homme, sous la direction du marabout, la prière commence. Elle ne dure pas plus de cinq minutes mais constitue un moment éminemment sacré, et ce, chaque semaine pour ces disciples de Mahomet

samedi 11 juillet 2009

OBAMA AU GHANA


La visite du président américain en Afrique en général et au Ghana en particulier pourrait si l'on ne met suffisamment l'accent ou les projecteurs sur elle passer comme lettre à la poste. Ceci contrairement à celle de Sarkozy au Sénégal. Cela pourrait s'expliquer par la nature de l'homme; il a cette propension à oublier le bien et faire le contraire en l 'endroit des actes dépourvus de délicatesse qu'on lui pose. Le président américain s'est en effet distingué du français pour qui l'Afrique n'est ou n'était pas suffisamment enfoncée dans l'histoire. Le président OBAMA a à contrario, pendant un discours de plus de trente minutes, tenu à louer les efforts faits par des États africains à l'image du GHANA,quant à ce qui est de promouvoir la démocratie ce qui, à mon sens constitue une étape avancée de l'histoire. En plus d'avoir loué et incité d'autres États non seulement africains mais du monde tout simplemnt à suivre l'exemple du GHANA qui devient de ce fait une référence en matière de démocratie dans le monde entier, il a promis suivre pas à pas, comme un grand frère suit les premiers pas d'un son cadet, gratifier l'essor du GAHANA de l'appui économique des USA. Dans ce sens d'ailleurs des viatiques seront faits dans les secteurs de la santé et de l'agriculture. cette visite de BARACK OBAMA en Afrique revêt de mon point de vue plusieurs aspects, pour l'heure c'est seul l'aspect humain qui force ma sympathie.

jeudi 9 juillet 2009

les vacances.

les vacances sont arrivées et je crois que vous avez senti que beaucoup ont vaqué à d'autres occupations. Cela s'explique à mon avis par le surmenage, le manque de poste d'ordinateur pour certains, et l'envie de changer d'activité pour d'autres. Dans tous les cas les conséquences sont celles que vous observez sur les blogs. Absence criarde et sans précédent de nouvelles publications. Face à cela j'ai alors jugé bon de monter au créneau et dire au grand public amoureux de lecture et d'articles toujours savamment concoctés, de ne pas s'en faire, d'être clément, car même si les articles ne sont plus publiés avec la même fréquence, croyez-moi à la lettre, ils le seront toujours. Entre temps nous avons été spectateurs de nombreux évènements de grandes portée; la mort de MICHEAL JACKSON n'en est que l'illustration parfaite effet les choses ont beaucoup évoluées; MR OBAMA qui effectue sa première visite en qualité de président de la première puissance économique et militaire mondiale en Afrique noire, le président du Honduras qui se fait jetter , ou devrais-je plutôt dire éjecter de la fonction de président dans son pays , pendant que loin de labas, au Niger plus précisément MAMADOU estime que le pouvoir et lui doivent faire corps même si les institutions de la république en sont bafouées. ces éléments qui ne constituent à mon heuble avis que des résidus de tout ce qu'il y a comme mutations à travers le monde sont une preuve palpable de la mobilité de celui-ci sur lui -même, et parfois à contre sens. De ce fait il nous ait alors impossible d'observer un temps de silence car en tant que témoins de l'histoire nous avons le devoir de l'écrire . Ce laïus pour dire que le blogspot n'est pas entré dans une léthargie.

mardi 2 juin 2009

Un coiffeur dans Dakar

ABOUBACAR BATHILY.
(COIFFEUR AU QUARTIER MEDINA)
« Contrairement à ce que d’aucuns croient, j’arrive à m’en sortir avec la coiffure. Oui ; je vis de mon métier de coiffeur. »


Âge de 27 ans, BATHILLY est coiffeur depuis plus de dix ans. Dans cet entretien, il nous décrit avec beaucoup d’enthousiasme le quotidien du coiffeur qu’il est. Il fait connaître son travail, le valorise, et nous fait part de quelques uns des projets qu’il entend mener à bien grâce à ce qui pour lui est plus un art qu’un simple labeur.

« Bathily, depuis combien de temps exercez-vous dans la profession de coiffeur ?
Quatorze ans. (Fumant une cigarette.)
Comment l’avez-vous appris ?
Je l’ai appris en coiffant mes neveux à la maison par simple loisir.
Avec quel matériel avez-vous commencé ?
Une lame… (Interrompu par un client de qui souhaite avoir un transfert de crédit de téléphonie mobile ; car il en vend aussi.)
A quel moment avez-vous commencé à en faire un métier ?
Quand j’ai commencé à toucher de l’argent (rires).
Vos parents, comment ont-ils pris cette décision ?
Ils n’étaient pas d’avis que je fasse dans la coiffure plutôt que d’aller à l’école. Ils ont commencé à accepter cela une fois après avoir constaté mon autonomie pécuniaire.
Au sein de la famille c’était gratuit, mais pour le voisinage qui me convoitait de plus belle, il fallait bien quelques compensations pour le manque de disponibilité que je montrais à l‘endroit de certaines activités ludiques…
De plus, mêmes mes amis avaient droit au même traitement ; aucune faveur sauf pour la famille. Il faut croire que je commençais à avoir le sens des affaires ! (avec humour).
Mise à part cette acquisition du métier que l’on pourrait sans risque de nous tromper qualifier d’autodidacte, n’avez-vous pas suivi de formation parallèle pour affûter votre talent ?
Non ! (prenant un client à coiffer).Toutefois j’ai fait mes preuves auprès d’un ami, ancien dans le métier auprès de qui mon talent a également été reconnu comme inné. (NDLR): La coupe sur la tête qu’il coiffe sous nos yeux et celles de toutes les autres personnes dont la tête est passée entre ses mains le confirment.
Avant d’ouvrir votre salon, comment opériez –vous à partir du moment où vous avez senti ce penchant pour la coiffure ?
J’ai exercé pendant chez l’ami dont je vous ai parlé plus

Tôt ; MAMADOU BA. J’ai travaillé à ses côtés quelques temps après avoir décelé ce don, jusqu’en 2004 année au cours de la quelle j’ai par la grâce Dieu pu ouvrir ma propre affaire. J’ai fait en tous 9 ans avec lui, juste après avoir cessé les cours… (Silence).
Avec lui étiez-vous satisfait à cette époque, financièrement?
Je ne sais trop quoi dire à ce sujet parce qu’il n’était pas essentiellement question d’argent entre lui et moi mais plutôt de passion, d’échange. Mais il me donnait tout de même 500FCFA au passage et c’étais largement suffisant pour moi à cette époque…
Pour quoi vous êtes vous séparé de lui ?
Il fallait bien que je me trouve un coin à moi-même, il ne peut avoir deux maîtres dans une classe, et avec l’âge je commençais à avoir plus de charge en ma qualité d’homme.je devais donc voler sous d’autre cieux pour espérer bénéficier d’une marge de manœuvre économique plus grande. Avec les temps qui courent vous comprenez... (Libérant le client qui était entre ses mains, mais toujours en fumant).
Comment êtes –vous parvenu à ouvrir votre salon ? Est-ce en économisant tout le temps que vous étiez chez votre ami BA ?
Certainement pas(Rires).certainement pas avec les 500 FCFA qu’il me donnait occasionnellement. Ce fut par contre avec le concours d’un autre de mes amis qui a également évolué dans le domaine et qui actuellement travaille dans une assez bonne entreprise. C’est donc lui qui m’a donné le capital nécessaire pour acheter tout le matériel qui me sert ici ; tondeuse, chaises miroirs produits cosmétiques et autres. Je lui dois beaucoup. Mais n’est-ce pas à cela que servent les amis… (Question oratoire).
Et maintenant parvenez-vous à bien vivre de votre travail ?
Ah ! Ça va, on ne gagne pas des millions, mais on s’en sort …
Dans ce qui constitue votre matériel de travail, on remarque que vous utilisez des lames. N’y a-t-il pas de danger de contamination de maladies vénériennes ?


A ce sujet vous savez que les risques sont partout. Toutefois je stérilise à chaque fois mon matériel de travail. Et pour ce qui est des lames, elles sont à usage unique.


En tant qu’homme d’affaires vous avez forcément des projets , pouvez-vous nous en citer quelques uns ?
J’en ai beaucoup, mais c’est le fond qui manque (Avec beaucoup de sérieux). Dans les dix prochaines années par exemple j’aimerais bien avoir un plus grand salon de renommé national avec des milliers de clients.


Si l’on vous demandait de donner quelques conseils aux jeunes de votre âge qui n’ont pas de travail et ne vont plus à l’école que leur diriez-vous ?
Je leur dirais de ne pas baisser les bras, de se trouver un petit métier, même diplômés soient-ils, de ne pas dormir sur leurs lauriers. A ce propos, il y a des jeunes que je forme dans le souci de vaincre le farniente, car ça tue. »


Propos recueillis par FIRMAIN ERIC MBADINGA.







lundi 25 mai 2009

les étudiants du cesti en visite à l'agence sénégalaise de l'informatique.


C'est avec le concours de M. Mamadou Ndiaye, leur professeur en recherche documentaire et en multimédias que les étudiants de première année du cesti ont visité l'ADIE. L'évènement s'est déroulé le 15 du mois qui vient d'être enseveli. A l'appel 24 étudiants, soit l'effectif total de cette classe de première année du Centre d'Etudes des Sciences et Technologies de l'Information. Un seul objectif, l'ADIE. Quoi de pus naturel que des fabriquants de l'information qui s'intéressent à l'agence de l'informatique de l'Etat. Ce fut donc sous la bonne direction des hauts responsables de ladite agence que les journalistes en formation ont visité les lieux. Là, plusieurs dispositifs les uns plus sophistiqués que les autres leur ont été présentés. Un équipement de dernière génération, de fabrication japonaise au service de l'ambitieux projet de couvrir tout le SÉNÉGAL par un système informatique national. Le terme idoine; INTRANET. Pour l'heure, seule la ville de DAKAR est totalement désservie. Mais si l'on s'en tient à l'enthousiasme affiché par le personnel (jeunes ingénieurs pour la plupart), la phase de mutation pour un niveau plus élevé est en bonne voie. C'est finalement après plus de deux heures que cette visite, qui a été d'une richesse inouïe pour ces étudiants en termes de découverte et de perfectionnement , a fait retentir sa dernière note. Au vue du sourire qui avait envahi pratiquement tous les visages, on peut conclure que cette note était plutôt satisfaisante.

lundi 11 mai 2009

  1. Les délogés de Fass.
    « On nous a chassés comme des chiens, comme des moutons. »

    La journée du mercredi 07 mai 2009 a été le réceptacle de beaucoup d’altercations aux lourdes conséquences. En effet si l’on s’en tient aux échanges de pierres et de gaz lacrymogène qu’il y a eu entre force de l’ordre et étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop en cette journée, il apparait sans l’ombre d’un doute que cette journée a marqué d’une couleur sombre beaucoup de consciences. En l’occurrence celles des riverains de l’axeUCAD/fasse.
    Barry est un homme de la trentaine révolue. Pendant qu’à 500m de chez lui des étudiants se voyaient chargés de coups de matraques (sans distinction de genre, jusque dans leur chambre pour certains cas), lui, il regardait impuissant, sa maison être démolie par un autre bataillon de l’armée.
    Lors de notre passage sur les lieux peu après les évènements, il a pu non sans peine nous dire ce qu’il a vécu en tant qu’ancien pensionnaire de ce foyer qui a été mis sens dessus dessous par les forces de l’ordre faisant pour l’occasion croitre le nombre de sans abri dans la capitale sénégalaise.
    «Bonjour M .Barry, vous faites parti des nombreuse personnes qui ont été délogées de l’avenue Cheikh Anta Diop/fasse. Pourquoi vous a-t-on délogés ? Et avez-vous seulement été prévenues ?
    Depuis que nous sommes sur les lieux aucun avis de déguerpissement ne nous a été donné. Hier matin je suis allé à ma bricole, je suis redescendu au tour de 20h. C’est uniquement à ce moment que l’on m’a fait part de l’annonce de destruction de nos logements pour aujourd’hui. Je me suis alors exclamé pour savoir quelle était la cause de cette décision. Aux agents de la municipalité de me répliquer que cela ne faisait pas partie de mes affaires et que j’avais bien été prévenu des mois à l’avance de la casse du foyer. A cet instant je ne comprenais vraiment rien…
    Qu’est-ce qui justifie votre hébétude ?
    C’est le fait qu’ils dissent nous avoir prévenues des mois au préalable ! (avec un air étourdi)
    N’était-ce pas le cas ?
    C’est même là où se trouve le fond du problème. Quand ils nous alors parlé de ce préavis je leur ai dit que nous n’en avions jamais vu ni le fond ni la couleur. Ils nous ont alors révélé que le propriétaire du foyer l’avait bien reçu et qu’il avait pour mission de faire large diffusion de l‘Information. C’est donc lui, nous ne savons trop pour quelle raison qui a fait de la rétention d’information. (Avec indignation)
    Et le propriétaire du foyer quelles mesures a-t-il prises pour vous venir en aide ?
    Aucune ! (s’appuyant sue un rotin avec une forte dose de colère). A propos de ce dernier,il est introuvable… (Après quelques secondes de recueillement) rien au monde ne peut justifier son attitude que je trouve immature et irresponsable quand je sais que chaque 05 du mois tout le monde s’acquittait de son loyer, il n’avait vraiment pas de raison de se comporter de la sorte.
    De combien de temps avez-vous disposé pour sauver les meubles
    Même toute une journée n’aurait pas suffit !!!! À plus forte raison7h de temps….. (Dépité)
    Ils sont arrivés dans la nuit comme je vous l’ai dit et nous ont dit qu’ils reviendraient à 5h.
    5h du matin vous dites bien ?
    Oui. (D’un ton sec).
    Au vue de la forte mobilisation qu’il ya sur les lieux, combien de personnes ont pu sauver les meubles ?
    Quelques uns ont pu ont rapidement enlever leurs effets et allé se réfugier chez des parents. Mais pour moi et beaucoup d’autres qui n’avons pas de seins auxquels se vouer, la conséquence est que nous nous retrouvons dans la rue.
    Qu’est-ce que l’Etat a prévu pour cette situation qui jusque là vous cause du tort ?
    Jusqu’ici rien. Rien, l’Etat ne nous a rien donné, pire n’a rien promis. Aucune indemnisation.
    M. Barry, comment se sont déroulé les faits ?
    L’armée est arrivée, a tout mis à sac. Elle ne s’est pas contentée de nous expulser. Elle s’est mise à battre nos mères, femmes et enfants. Quand nous avons tenté de riposter, nous avons reçu à notre tour coups. Ces militaires ne se sont pas gênés de nous tabassé à coups de Matraque devant nos enfants. Ils nuos ont traité comme des chiens, comme des moutons.
    A hauteur de combien de millions peut –on évaluer les pertes causée par cette altercation avec l'armée en particulier rt l'Etat en général?
    Les dégâts sont énormes. On en distingue de trois ordres. Economiquement on a perdu des biens. Il y en a qui n’ont pas pu récupérer leur tirelire. Humainement il y a beaucoup qui en sont ressortis avec des hématomes, des commotions. Les choses pourraient se révéler plus alarmantes si l’on faisait subir à toutes ces personnes endommagées un examen médical, pour les femmes enceintes qui ont été violentées notamment…et c’est notre honneur qui a aussi été sali.Moi personnellement j’ai perdu mon ordinateur de même que la quasi-totalité de mes affaires. Ce qui me reste…quoi ; un rotin, une natte, et surtout mes larmes pour pleurer .(ironiquement).
    Avez-vous pensé à vous organiser en amicale ou autre association pour que votre voix soit plus forte ?
    Non, nous n 'y avons pas encore pensé, nos idées sont tellement dispersées en ce moment, et nous avons à peine eu le temps de consoler nos mères et nos enfants qui à ce jour ne vont plus à l’école…
    M. Barry face à cette déconvenue avec l’Etat, qu’aimeriez-vous lui transmettre comme message en retour ?
    Lui dire que nous sommes devenues, nous des pères et des mères de famille, sans toit. Dire à nos dirigeants de nous aider, de nous reloger.
    Merci, et vivement que cette affaire connaisse un bon épilogue pour vous !
    C’est moi qui vous remercie (avec une poignée de main). »

    Au terme de cette interview, une question demeure toujours en casuistique dans nos esprits ; celle de savoir pourquoi l’Etat a pris la décision de déloger ces personnes, et peut-être aussi celle de savoir ce qu’il compte faire concrètement pour ces personnes. Cette question fera certainement l’objet d’une prochaine enquête.

dimanche 3 mai 2009

les heures de pointe à Dakar.


Entre coups de sifflet et coups de klaxon, difficile de se frayer un chemin

pris en étau entre le carrefour du marché de la Médina et celui du canal de l’avenue Cheik Anta Diop, les véhicules sont nombreux à s’agglutiner dans l’intervalle de 11h à 13h d’une part, et dans celui de 16h à 18h d’autre part. A chacune de ces fourchettes de temps, nous faisons le même constat ; des files de voitures hétérogènes se forment. Les Taxis entièrement bleus appelés taxis-sister, les minibus Dakar Dem Dik ,et les Tata et autres rapides, pour le compte des transports en commun, tous sont présents. Les véhicules de particuliers partagés entre grandes marques, derniers modèles et certains autres de marque un peu surannée, eux non plus ne sont pas en reste. Ces agglomérations obstruent le passage des usagers de la route ; ceux du trottoir, soit les piétons comme ceux de la chaussée donc voitures, auteurs et victimes de cette situation dans la plus part du temps .Ce phénomène, ce sont les embouteillages. Ces embouteillages que l’on considère comme des actions bénignes, sans conséquences sont pourtant facteurs de beaucoup de dam. En effet , ici , pendant que les mendiants ,des jeunes talibés compris entre 4 et 12 ans, pour qui ces bouchons constituent l’occasion ou jamais de remplir leur sébile, vont d’une voiture à l’autre pour faire des suppliques à des personnes dont une catégorie est trop occupée par les multiples tentatives de passage en force au point de ne pouvoir les écouter, et une autre catégorie ne daignant même pas baisser les vitres de leur voiture pour accorder la moindre des attentions à ces petits, tandis qu’une autre feint de les voir, ailleurs on accuse un retard dont les conséquences sont énormes. M. NDAO pour ne citer qu’elle devait à bord d’un minibus se rendre au palais de justice pour déposer en faveur de son fils accusé de vol .En sa qualité de seule personne pouvant justifier l’ alibi selon lequel ce dernier se trouvait à son domicile au moment où se produisaient les faits à milles lieus de chez son fils et elle(se qui confirmerait la thèse de la confusion). Mais à l’allure où vont les choses, les chances d’innocenter son rejeton s’amincissent à son grand désarrois et à celui des personnes autour d’elle qui tentent de la rassurer du bon dénouement de cette affaire : « ça va aller !yaye, ça va aller inchalla !!! ».Mais plus le temps passe, plus cette phrase devient monotone pour la dame désespérée. Derrière elle, un ambulancier a également des problèmes. Malgré sa sirène qui ne cesse de se distinguer dans ce remue-ménage par un Do majeur de solfège. Occasionnant ainsi l’exaspération de beaucoup de témoins de cette scène. Sur les visages des gens, un air dégouté de voir que même pour ceux qui se trouvent dans une mauvaise passe comme les malades, les possibilités de les sortir de ce cul-de sac étaient à négocier avec âpreté au près de certains automobilistes, se dessinait. Le pire, dans cette atmosphère, avec le soleil qui dilate les nerfs des multiples personnes présentes (selon qu’on est sur les lieux entre midi et 2h du soir), ces dernières s’échangent des jurons. Pendant que certains chauffeurs multiplient les coups de klaxon, un homme, âgé d’environ la soixantaine ne s’est pas gêné, ce, malgré la présence d’enfants dans son véhicule de traiter le véhicule qui était devant le sien de vieux tas de férial bon pour la fourrière, alors que son congénère qu’il rallait avait aussi à bord de son véhicule des enfants. Cela nous a alors paru pathétique. Pour ramener les choses à l’ordre, les agents de la police interviennent heureusement .En provenance du commissariat sis à la médina, sifflet à la main quand ils ne sont pas trop essoufflés, et à la bouche quand c’est le cas, ces agents de la maréchaussée, en plein milieu de la chaussée, tels des arbitres sur un terrain de football font de leur mieux pour réguler cette confrontation au cours de laquelle chacun veut tirer le plus vite son épingle du jeu en s’échappant du bloc de véhicules devenus inamovibles. D’un coup de sifflet ferme ils ordonnent de circuler, de ralentir ou de garer quand les chauffeurs auxquels ils ont à faire présentent des signes qui nécessitent qu’on s’intéresse de plus prés à eux .En les voyant faire, on reconnait en eux un charisme qui est à la fois énervent pour les personnes qui n’aiment pas obtempérer, à la fois charment pour les femmes pour qui ce sont « de vrais chevaliers servant ». Les piétons quant à eux semblent ceux-là à qui cette situation profitent le plus. « Nous pouvons passer d’un trottoir à un autre et vaquer à nos occupations, ou tout simplement rentrer chez nous sans avoir besoin d’attendre plus de 5 minutes ou encore traverser la chaussée sans danger »,nous confie une jeune lycéenne. Cela se vérifie par le faufilement des autres piétons entre deux voitures .Avec diligence pour les filles, et nonchalance pour les garçons. Ce sont les principaux bénéficiaires de ces embouteillages ; les enfants d’école. Agés de 4 à 18 ans, en ce qui les concerne, ont pour la plupart du temps du mal à traverser la chaussée à la sortie des classes .Ces embouteillages s’érigent en feu rouge pour les voitures et en feu vert pour les écoliers. A ce propos les plaintes émanent tous azimuts : « il n’y a pas de feux tricolores pour un aussi grand Park automobile que celui de Dakar », tels sont les propos de HERVET MOUELET qui a remarqué notre intérêt pour la question des embouteillages dans la capitale sénégalaise. « Et les quelques policiers qui régulent la circulation ne viennent qu’en médecin après la mort ».Lui demandant ce que cela signifiait pour lui, il nous dit que ces policiers ne sont pas présents à plein temps. Autres écueils, le bruit, le vacarme, le tintamarre occasionné par cette inflamation d’un des nerfs de la circulation automobile. En effet la cacophonie qui résulte des coups de klaxons des chauffeurs et des coups de sifflet des agents de force de l’ordre est assourdissant.
Ces embouteillages ne durent peut-être que dix à quinze minutes pour certains, et sont sans incidences pour certains autres. Mais pour d’autres comme M. NDAO pour ne citer qu’elle qui courait après le temps pour sauver son fils, cela n’a que trop duré.

lundi 6 avril 2009

L'INSALUBRITE EST DE RETOUR A LA MEDINA




Les mots ne pourraient être assez expressifs ,ou du moins ils ne l'ont jamais été s'il faut s'en tenir au nombre d'articles déjà publiés pour décrier la mauvaise hygiène qui régne dans la zone périphérique de dina. En effet le problème de la saleté fait de nouveau son apparition. Il est impossible à moins d'avoir perdu son sens olfactif de se déplacer dans ce quartier de la capitale sans se plaindre de la qualité de l'air(élément indispensable à la vie et véhicule par excellence de virus et bactéries),se rassurer à chaque traversée d'un troitoire à un autre de l'absence dans les alentours d'une voiture,de peur de se faire éclabousser et être au contacte directe des eaux surusées qui jonchent les rues de ce quartier qui est à la fois le plus grand de Dakar et le plus cosmopolite,ou sans devoir faire montre de talent d'équilibriste pour éviter les tas de monceaux. Les immondices envahissent les rues et ne laissent à personne la possibilité d'être indifférent .Si les habitants de la MEDINA ne sont par insensibles à cette situation qui ne pourrait passer inaperçue nul part dans le monde, qu'est-ce qui fait donc qu'ils semblent ne pas s'en plaindre, s'en accommoder,s'y plairent...rassurez ce n'est certainement pas l'envie mais plutôt le choix qu'ils n'ont pas. Car dans leur quartier les voies d'évacuation d'eaux son toujours aussi archaïques, que les habitants supportent cette situation non pas sans avoir à maintes occasions fait entendre leurs préoccupation à ce sujet. Face à cette insalubrité qui semble la condamnation à laquelle ont été astreints les habitants de la MEDINA, la question que l'on pourrait se poser est alors celle de savoir si ce sont plus ces médinois qui sont insensibles aux odeurs puantes qui les menacent jusque dans leurs maisons ou ce sont plutôt les autorités compétentes pour ce genre de crise qui sont le plus insensibles à la menace à laquelle ces gens, qui sont des dakarois au même titre que vous et moi, sont exposés.

samedi 4 avril 2009

la jeunesse sénégalaise est au fait de l'actualité


C'est cette image plutôt évocatrice que je garde des festivités organisées hier dans la capitale sénégalaise à l'occasion de la commémoration de l'accession de la grande teranga à la souveraineté internationale.Il y a à compter du 4 avri1960,49 ans jour pour jour que le SENEGAL est parvenu à jouir d'une autonomie,d'une identité à l'échelle internationale.Comme conséquence il prend part aux rencontres des grands,aux différents concerts de nations organisés partout dans le monde.Sur des sujets continentaux et intercontinentaux,on lui demande son avis ;ce qu'il en pense.On reconnaît en lui un sage,un fort. Comme des lions, fiere ,belle et preuse la jeunesse sénégalaise a aussi tenu à rendre un hommage à sa terre, à la terre de ses ancêtres nobles et héroïques peut-être disparus mais jamais oubliés. L'un nous a quitté cette année pour rejoindre l'autre.Mais entre les mains de cette jeunesse qui aujourd'hui a pris la place,la nation sénégalaise pugnace comme un lion poursuit sa noble mission: honorer l'Afrique.





célébration de l'accession à la souveraineté international au Sénégal

jeudi 2 avril 2009

L’INHUMATION DE LA PREMIERE DAME DU GABON AU CONGO.

Décédée au Maroc le 14 Mars de l’année en cours, EDITH LUCIE BONGO ONDIMBA a été inhumée ce samedi 22 mars en après-midi .Après trois ans de longues et pénibles maladie,la femme du chef d’Etat gabonais a été conduite à sa dernière demeure .Etaient présents son époux OMAR BONGO ONDIMBA , son père le chef d’Etat congolais DENIS SASSSOUGUESSOU,les chefs d’Etat
béninois centrafricain,camerounais,et togolais .Après être passée par le Maroc,et le Gabon ;c’est finalement à EDOU son village natal situé dans la ville de OLOMBO que celle que tout le monde aimait appeler « maman Edith » sera contrainte de laisser ceux qui l’aiment tant et qui lui étaient chères.
Les délégations présentes à ces funérailles ont tenu malgré les hautes responsabilités qui reposent sur leurs épaules tenu à assister les chefs d’état si douloureusement éprouvés

un malade mental prend un bain

La scène a eu lieu dimanche de la semaine qui vient de faire ses preuves. J'étais en route pour un des restaurants de la médina,alors très affamé vous vous imaginez bien .Il était 18h si je ne me trompe. Juste devant le restaurant où j'ambitionnais de me remplir la panse se trouvait une echappe d'égout. Et contrairement aux jours habituels, elle était pleine d'eau ;une eau que jamais avant ce jour je n'avais eu l'occasion de voir ou de boire comme votre imagination que je sais très fertile vous a déjà soufflé dans l'oreille, le fou qui est le principal acteur de cette scène se lavait de cette eau. Moi, au même titre que tous ceux qui ce jour passaient sur cette rue de la Medina à cette heure de la journée, ne pus m'empêcher de m'indigner de voir à quel point pouvait tomber bas le genre humain. Du coup le petit appetit que j'avais a préféré s'hiberner. Je suis alors reparti, en me faisant le serment de ne jamais être inerte s'il arrivait qu'on me traîte de débile mental car j'ai en ce jour eu l'occasion de voir que ce n'était pas un compliment.

désolation

salut à vous mes chères lecteurs!vous, constaterez une carence au niveau de mes publications;tenez vous compte j'ai été victime d'un acte de piraterie.très bientôt vous aurez à nouveau de mes textes.Ne pleurez pas j'arrive,et en plus fort et avec moins de fautes surtout et aussi avec plus de pertinence

Le marché du mercredi

hebdomadaire de Dakar.

Un espace où beaucoup trouvent leur compte.


Le marché du mercredi, encore appelé marché hebdomadaire de Dakar est l’un des plus grands espaces commerciaux de la capitale. Ouvert le mercredi et parfois le samedi, ce marché périodique constitue aussi l’un des plus grands pôles d’attraction des populations dakaroises ; jeunes et vielles confondues. Etalé tout le long du terre-plein de l’axe Colobane /Gueule-tapée, le marché du mercredi ne peut passer inaperçu. Arrivés sur les lieux à la quinzième heure de la journée, soit 7h de temps après son ouverture, il nous a fallu moins d’une minute pour nous voir interpelés par un marchand de vêtements. Assis sous des tentes qui ont été montées la vielle dans la nuit, ces marchands vendent des produits de tout genre. L’affluence dans le marché de Dakar est telle qu’il est impossible de faire plus de deux pas sans être bousculé par des clients venus nombreux. Les femmes, fidèles à leur tradition sont encore les plus présentes à ce rendez-vous. Elles y trouvent un peu de tout. De la lingerie, des ustensiles de cuisine, des bijoux, et même des produits cosmétiques. Ce, à des prix ne défiant pas toute concurrence, mais qu’elles peuvent discuter. «Je viens ici non seulement pour faire de bonnes affaires quand j’ai un peu de sous, mais aussi pour me divertir » nous a déclaré une habituée de ce marché. En effet l’acoustique est plutôt joviale et très mouvementée, en témoigne la clientèle aussi nombreuse que cosmopolite. Face à cette affluence, les marchands usent de beaucoup de méthodes pour appâter le plus grands nombre. Trouvant l’interpellation pour la bouche désuète, pour certains l’heure est aux mégaphones électroniques. Ils répètent en boucle des phrases telles : « bonnes serviettes ici !pas mieux ailleurs !300f ».Tandis que d’autres loin d’être plus modestes disent : « la dernière jupe au dernier prix raisonnable ! ». Certains autres non moins lotis par la nature usent de leurs talents de batteur et de danseur pour attirer l’attention sur eux. La clientèle, à juste titre seul arbitre de cette confrontation, tanche en faveur du marchand auprès duquel elle trouve le plus son compte. Pour ce faire, elle se lance dans le marchandage. Pendant qu’un groupe d’asiatique passait tout en marquant son intérêt pour les jeans et polos étalés, un commerçant vendait à un jeune bissau-guinéen un pull over au prix de 2500f. Nous avons donc assisté à une cascade de prix. Initialement fixé à 5000f, ce pull over est passé à 4500f, de là ,à 3500f. Puis, au moment où le client a feint de partir, en laissant naître sur le visage du marchand un air désemparé, celui-ci lui a fait signe de venir prendre l’article à 2500f. C’est pratiquement à ce genre de scène que nous avons assisté à chaque stand. A la différence que lorsqu’il était question des sujets féminins, les prix allaient encore plus décrescendo. Toutefois, à une certaine heure de la journée ; 16h pour le cas échéant, cette ambiance a baissé d’intensité. « La ruée des personnes sur la friperie telle des abeilles sur du miel a eu lieu entre 12h et 15h » a pu nous confier u marchand jouet pour enfant. « A 12h, les jeunes qui sont à 75% les principaux visiteurs de ce marché sortent des cours et assiègent le marché. Plus tard, vers les 16h, après un long périple à travers les stands, certains n’ayant rien mangé du tout sont obligés de rentrer ». Pendant cette accalmie, nous pouvions alors nous déplacer plus facilement. A deux pas du carrefour de score sahm, presqu’en pleine chaussée, nous avons pu admirer des photos de célébrités. Notamment celle de CHRISTIANO RONALDO ; actuel ballon d’or de France football, de AKON ; artiste sénégalais de la diaspora, d’ABDOU GUITE et bien d’autres. La photo était fixée à 500f. Juste à côté de là une odeur s’est saisi de nos sens olfactifs. Une dame préparait des beignets. C’était si agréable que nous n’avons pu nous empêcher d’en acheter. Notre objectif ; vérifier si le goût était à la hauteur de l’odeur. Et nous n’en avons pas été déçus .Ce marché offre vraiment plusieurs biens et services. Ceux qui aiment la lecture y trouvent aussi leur compte. Entre les tentes consacrées aux vêtements, celles de des livres rivalisent de talent.
La 19eme heure arrivée, les commerçants à l’unisson se sont mis à plier leurs ballots et autres marchandises. Au bout d’une heure tout était rangé. Le marché était défait, les clients partis, et le terre-plein qui a abrité ce marché vide. Le rendez-vous était pris pour un autre mercredi.

mon point de vue sur les lois relatives à la cybercriminalité

J'estime tout à fait bien fondé de la part du gouvernement sénégalais la mise en place d'un ensemble de textes dans l'optique de réguler l'espace web.Sachant que beaucoup d'opérations y ont lieu,tant sur le plant privé que public,cela s'imposait effet si l'on s'intéresse à des lois telles la loi qui statue sur les modalités d'usage de la cryptologie en assurant la protection des informations privées et autres données,on se rend compte à quel point ces lois sont utiles au plus grand nombre.Cette loi permet notamment de retracer quelqu'un sur le Net en cas de forfaits.les articles13 du chapitre 3 spécifient clairement que l'usage de certaines clées doit être validé par un décret présidentiel.Pendant que l'article 14 par exemple, de ce même chapitre déclare que l'usage de tout moyen de décryptage et autres modalités doit ce faire sous l'appréciation de la commission nationale de de cryptologie qui est une commission constituée entre autres de scientifiques et d'hommes de lois.Tous ces extraits ne sont en fait qu'une goûte d'eau face à l'ensemble des 5 textes de lois votés par l'assemblée nationale au sujet de la sécurisation de l'univers cybernautique.En effet si l'on ajoute à cela les articles19 des chapitres 6 qui statuent sur les sanctions pénales votées en vue d'endiguer ce fléau qu'est la cybercriminalité,on se rend compte à quel point le Gouvernement ne ménage aucun effort pour que tous les citoyens soient sécurisés.Les articles16 et 17 du chapitre 4 disent respectivement que les organismes intervenant dans le domaine de la cryptologie doivent avoir des agréments de la commission nationale de la cryptologie et quelles sont les conditions d'obtention de cet agrément. A mon avis ce ensemble de textes de loi est un gage de la rélle volonté de l'Etat d'assurer la sécurité de toute forme de transaction via le Net.

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salut à vous qui avez eu l'affabilité de venir sur ce blog!, faites comme chez vous car je ne suis que votre serviteur , ce blog est le vôtre.Ps :laissez un mot en partant pour que je puisse améliorer ma prestation..........