Entre coups de sifflet et coups de klaxon, difficile de se frayer un chemin
pris en étau entre le carrefour du marché de la Médina et celui du canal de l’avenue Cheik Anta Diop, les véhicules sont nombreux à s’agglutiner dans l’intervalle de 11h à 13h d’une part, et dans celui de 16h à 18h d’autre part. A chacune de ces fourchettes de temps, nous faisons le même constat ; des files de voitures hétérogènes se forment. Les Taxis entièrement bleus appelés taxis-sister, les minibus Dakar Dem Dik ,et les Tata et autres rapides, pour le compte des transports en commun, tous sont présents. Les véhicules de particuliers partagés entre grandes marques, derniers modèles et certains autres de marque un peu surannée, eux non plus ne sont pas en reste. Ces agglomérations obstruent le passage des usagers de la route ; ceux du trottoir, soit les piétons comme ceux de la chaussée donc voitures, auteurs et victimes de cette situation dans la plus part du temps .Ce phénomène, ce sont les embouteillages. Ces embouteillages que l’on considère comme des actions bénignes, sans conséquences sont pourtant facteurs de beaucoup de dam. En effet , ici , pendant que les mendiants ,des jeunes talibés compris entre 4 et 12 ans, pour qui ces bouchons constituent l’occasion ou jamais de remplir leur sébile, vont d’une voiture à l’autre pour faire des suppliques à des personnes dont une catégorie est trop occupée par les multiples tentatives de passage en force au point de ne pouvoir les écouter, et une autre catégorie ne daignant même pas baisser les vitres de leur voiture pour accorder la moindre des attentions à ces petits, tandis qu’une autre feint de les voir, ailleurs on accuse un retard dont les conséquences sont énormes. M. NDAO pour ne citer qu’elle devait à bord d’un minibus se rendre au palais de justice pour déposer en faveur de son fils accusé de vol .En sa qualité de seule personne pouvant justifier l’ alibi selon lequel ce dernier se trouvait à son domicile au moment où se produisaient les faits à milles lieus de chez son fils et elle(se qui confirmerait la thèse de la confusion). Mais à l’allure où vont les choses, les chances d’innocenter son rejeton s’amincissent à son grand désarrois et à celui des personnes autour d’elle qui tentent de la rassurer du bon dénouement de cette affaire : « ça va aller !yaye, ça va aller inchalla !!! ».Mais plus le temps passe, plus cette phrase devient monotone pour la dame désespérée. Derrière elle, un ambulancier a également des problèmes. Malgré sa sirène qui ne cesse de se distinguer dans ce remue-ménage par un Do majeur de solfège. Occasionnant ainsi l’exaspération de beaucoup de témoins de cette scène. Sur les visages des gens, un air dégouté de voir que même pour ceux qui se trouvent dans une mauvaise passe comme les malades, les possibilités de les sortir de ce cul-de sac étaient à négocier avec âpreté au près de certains automobilistes, se dessinait. Le pire, dans cette atmosphère, avec le soleil qui dilate les nerfs des multiples personnes présentes (selon qu’on est sur les lieux entre midi et 2h du soir), ces dernières s’échangent des jurons. Pendant que certains chauffeurs multiplient les coups de klaxon, un homme, âgé d’environ la soixantaine ne s’est pas gêné, ce, malgré la présence d’enfants dans son véhicule de traiter le véhicule qui était devant le sien de vieux tas de férial bon pour la fourrière, alors que son congénère qu’il rallait avait aussi à bord de son véhicule des enfants. Cela nous a alors paru pathétique. Pour ramener les choses à l’ordre, les agents de la police interviennent heureusement .En provenance du commissariat sis à la médina, sifflet à la main quand ils ne sont pas trop essoufflés, et à la bouche quand c’est le cas, ces agents de la maréchaussée, en plein milieu de la chaussée, tels des arbitres sur un terrain de football font de leur mieux pour réguler cette confrontation au cours de laquelle chacun veut tirer le plus vite son épingle du jeu en s’échappant du bloc de véhicules devenus inamovibles. D’un coup de sifflet ferme ils ordonnent de circuler, de ralentir ou de garer quand les chauffeurs auxquels ils ont à faire présentent des signes qui nécessitent qu’on s’intéresse de plus prés à eux .En les voyant faire, on reconnait en eux un charisme qui est à la fois énervent pour les personnes qui n’aiment pas obtempérer, à la fois charment pour les femmes pour qui ce sont « de vrais chevaliers servant ». Les piétons quant à eux semblent ceux-là à qui cette situation profitent le plus. « Nous pouvons passer d’un trottoir à un autre et vaquer à nos occupations, ou tout simplement rentrer chez nous sans avoir besoin d’attendre plus de 5 minutes ou encore traverser la chaussée sans danger »,nous confie une jeune lycéenne. Cela se vérifie par le faufilement des autres piétons entre deux voitures .Avec diligence pour les filles, et nonchalance pour les garçons. Ce sont les principaux bénéficiaires de ces embouteillages ; les enfants d’école. Agés de 4 à 18 ans, en ce qui les concerne, ont pour la plupart du temps du mal à traverser la chaussée à la sortie des classes .Ces embouteillages s’érigent en feu rouge pour les voitures et en feu vert pour les écoliers. A ce propos les plaintes émanent tous azimuts : « il n’y a pas de feux tricolores pour un aussi grand Park automobile que celui de Dakar », tels sont les propos de HERVET MOUELET qui a remarqué notre intérêt pour la question des embouteillages dans la capitale sénégalaise. « Et les quelques policiers qui régulent la circulation ne viennent qu’en médecin après la mort ».Lui demandant ce que cela signifiait pour lui, il nous dit que ces policiers ne sont pas présents à plein temps. Autres écueils, le bruit, le vacarme, le tintamarre occasionné par cette inflamation d’un des nerfs de la circulation automobile. En effet la cacophonie qui résulte des coups de klaxons des chauffeurs et des coups de sifflet des agents de force de l’ordre est assourdissant.
Ces embouteillages ne durent peut-être que dix à quinze minutes pour certains, et sont sans incidences pour certains autres. Mais pour d’autres comme M. NDAO pour ne citer qu’elle qui courait après le temps pour sauver son fils, cela n’a que trop duré.
pris en étau entre le carrefour du marché de la Médina et celui du canal de l’avenue Cheik Anta Diop, les véhicules sont nombreux à s’agglutiner dans l’intervalle de 11h à 13h d’une part, et dans celui de 16h à 18h d’autre part. A chacune de ces fourchettes de temps, nous faisons le même constat ; des files de voitures hétérogènes se forment. Les Taxis entièrement bleus appelés taxis-sister, les minibus Dakar Dem Dik ,et les Tata et autres rapides, pour le compte des transports en commun, tous sont présents. Les véhicules de particuliers partagés entre grandes marques, derniers modèles et certains autres de marque un peu surannée, eux non plus ne sont pas en reste. Ces agglomérations obstruent le passage des usagers de la route ; ceux du trottoir, soit les piétons comme ceux de la chaussée donc voitures, auteurs et victimes de cette situation dans la plus part du temps .Ce phénomène, ce sont les embouteillages. Ces embouteillages que l’on considère comme des actions bénignes, sans conséquences sont pourtant facteurs de beaucoup de dam. En effet , ici , pendant que les mendiants ,des jeunes talibés compris entre 4 et 12 ans, pour qui ces bouchons constituent l’occasion ou jamais de remplir leur sébile, vont d’une voiture à l’autre pour faire des suppliques à des personnes dont une catégorie est trop occupée par les multiples tentatives de passage en force au point de ne pouvoir les écouter, et une autre catégorie ne daignant même pas baisser les vitres de leur voiture pour accorder la moindre des attentions à ces petits, tandis qu’une autre feint de les voir, ailleurs on accuse un retard dont les conséquences sont énormes. M. NDAO pour ne citer qu’elle devait à bord d’un minibus se rendre au palais de justice pour déposer en faveur de son fils accusé de vol .En sa qualité de seule personne pouvant justifier l’ alibi selon lequel ce dernier se trouvait à son domicile au moment où se produisaient les faits à milles lieus de chez son fils et elle(se qui confirmerait la thèse de la confusion). Mais à l’allure où vont les choses, les chances d’innocenter son rejeton s’amincissent à son grand désarrois et à celui des personnes autour d’elle qui tentent de la rassurer du bon dénouement de cette affaire : « ça va aller !yaye, ça va aller inchalla !!! ».Mais plus le temps passe, plus cette phrase devient monotone pour la dame désespérée. Derrière elle, un ambulancier a également des problèmes. Malgré sa sirène qui ne cesse de se distinguer dans ce remue-ménage par un Do majeur de solfège. Occasionnant ainsi l’exaspération de beaucoup de témoins de cette scène. Sur les visages des gens, un air dégouté de voir que même pour ceux qui se trouvent dans une mauvaise passe comme les malades, les possibilités de les sortir de ce cul-de sac étaient à négocier avec âpreté au près de certains automobilistes, se dessinait. Le pire, dans cette atmosphère, avec le soleil qui dilate les nerfs des multiples personnes présentes (selon qu’on est sur les lieux entre midi et 2h du soir), ces dernières s’échangent des jurons. Pendant que certains chauffeurs multiplient les coups de klaxon, un homme, âgé d’environ la soixantaine ne s’est pas gêné, ce, malgré la présence d’enfants dans son véhicule de traiter le véhicule qui était devant le sien de vieux tas de férial bon pour la fourrière, alors que son congénère qu’il rallait avait aussi à bord de son véhicule des enfants. Cela nous a alors paru pathétique. Pour ramener les choses à l’ordre, les agents de la police interviennent heureusement .En provenance du commissariat sis à la médina, sifflet à la main quand ils ne sont pas trop essoufflés, et à la bouche quand c’est le cas, ces agents de la maréchaussée, en plein milieu de la chaussée, tels des arbitres sur un terrain de football font de leur mieux pour réguler cette confrontation au cours de laquelle chacun veut tirer le plus vite son épingle du jeu en s’échappant du bloc de véhicules devenus inamovibles. D’un coup de sifflet ferme ils ordonnent de circuler, de ralentir ou de garer quand les chauffeurs auxquels ils ont à faire présentent des signes qui nécessitent qu’on s’intéresse de plus prés à eux .En les voyant faire, on reconnait en eux un charisme qui est à la fois énervent pour les personnes qui n’aiment pas obtempérer, à la fois charment pour les femmes pour qui ce sont « de vrais chevaliers servant ». Les piétons quant à eux semblent ceux-là à qui cette situation profitent le plus. « Nous pouvons passer d’un trottoir à un autre et vaquer à nos occupations, ou tout simplement rentrer chez nous sans avoir besoin d’attendre plus de 5 minutes ou encore traverser la chaussée sans danger »,nous confie une jeune lycéenne. Cela se vérifie par le faufilement des autres piétons entre deux voitures .Avec diligence pour les filles, et nonchalance pour les garçons. Ce sont les principaux bénéficiaires de ces embouteillages ; les enfants d’école. Agés de 4 à 18 ans, en ce qui les concerne, ont pour la plupart du temps du mal à traverser la chaussée à la sortie des classes .Ces embouteillages s’érigent en feu rouge pour les voitures et en feu vert pour les écoliers. A ce propos les plaintes émanent tous azimuts : « il n’y a pas de feux tricolores pour un aussi grand Park automobile que celui de Dakar », tels sont les propos de HERVET MOUELET qui a remarqué notre intérêt pour la question des embouteillages dans la capitale sénégalaise. « Et les quelques policiers qui régulent la circulation ne viennent qu’en médecin après la mort ».Lui demandant ce que cela signifiait pour lui, il nous dit que ces policiers ne sont pas présents à plein temps. Autres écueils, le bruit, le vacarme, le tintamarre occasionné par cette inflamation d’un des nerfs de la circulation automobile. En effet la cacophonie qui résulte des coups de klaxons des chauffeurs et des coups de sifflet des agents de force de l’ordre est assourdissant.
Ces embouteillages ne durent peut-être que dix à quinze minutes pour certains, et sont sans incidences pour certains autres. Mais pour d’autres comme M. NDAO pour ne citer qu’elle qui courait après le temps pour sauver son fils, cela n’a que trop duré.
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