lundi 25 mai 2009

les étudiants du cesti en visite à l'agence sénégalaise de l'informatique.


C'est avec le concours de M. Mamadou Ndiaye, leur professeur en recherche documentaire et en multimédias que les étudiants de première année du cesti ont visité l'ADIE. L'évènement s'est déroulé le 15 du mois qui vient d'être enseveli. A l'appel 24 étudiants, soit l'effectif total de cette classe de première année du Centre d'Etudes des Sciences et Technologies de l'Information. Un seul objectif, l'ADIE. Quoi de pus naturel que des fabriquants de l'information qui s'intéressent à l'agence de l'informatique de l'Etat. Ce fut donc sous la bonne direction des hauts responsables de ladite agence que les journalistes en formation ont visité les lieux. Là, plusieurs dispositifs les uns plus sophistiqués que les autres leur ont été présentés. Un équipement de dernière génération, de fabrication japonaise au service de l'ambitieux projet de couvrir tout le SÉNÉGAL par un système informatique national. Le terme idoine; INTRANET. Pour l'heure, seule la ville de DAKAR est totalement désservie. Mais si l'on s'en tient à l'enthousiasme affiché par le personnel (jeunes ingénieurs pour la plupart), la phase de mutation pour un niveau plus élevé est en bonne voie. C'est finalement après plus de deux heures que cette visite, qui a été d'une richesse inouïe pour ces étudiants en termes de découverte et de perfectionnement , a fait retentir sa dernière note. Au vue du sourire qui avait envahi pratiquement tous les visages, on peut conclure que cette note était plutôt satisfaisante.

lundi 11 mai 2009

  1. Les délogés de Fass.
    « On nous a chassés comme des chiens, comme des moutons. »

    La journée du mercredi 07 mai 2009 a été le réceptacle de beaucoup d’altercations aux lourdes conséquences. En effet si l’on s’en tient aux échanges de pierres et de gaz lacrymogène qu’il y a eu entre force de l’ordre et étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop en cette journée, il apparait sans l’ombre d’un doute que cette journée a marqué d’une couleur sombre beaucoup de consciences. En l’occurrence celles des riverains de l’axeUCAD/fasse.
    Barry est un homme de la trentaine révolue. Pendant qu’à 500m de chez lui des étudiants se voyaient chargés de coups de matraques (sans distinction de genre, jusque dans leur chambre pour certains cas), lui, il regardait impuissant, sa maison être démolie par un autre bataillon de l’armée.
    Lors de notre passage sur les lieux peu après les évènements, il a pu non sans peine nous dire ce qu’il a vécu en tant qu’ancien pensionnaire de ce foyer qui a été mis sens dessus dessous par les forces de l’ordre faisant pour l’occasion croitre le nombre de sans abri dans la capitale sénégalaise.
    «Bonjour M .Barry, vous faites parti des nombreuse personnes qui ont été délogées de l’avenue Cheikh Anta Diop/fasse. Pourquoi vous a-t-on délogés ? Et avez-vous seulement été prévenues ?
    Depuis que nous sommes sur les lieux aucun avis de déguerpissement ne nous a été donné. Hier matin je suis allé à ma bricole, je suis redescendu au tour de 20h. C’est uniquement à ce moment que l’on m’a fait part de l’annonce de destruction de nos logements pour aujourd’hui. Je me suis alors exclamé pour savoir quelle était la cause de cette décision. Aux agents de la municipalité de me répliquer que cela ne faisait pas partie de mes affaires et que j’avais bien été prévenu des mois à l’avance de la casse du foyer. A cet instant je ne comprenais vraiment rien…
    Qu’est-ce qui justifie votre hébétude ?
    C’est le fait qu’ils dissent nous avoir prévenues des mois au préalable ! (avec un air étourdi)
    N’était-ce pas le cas ?
    C’est même là où se trouve le fond du problème. Quand ils nous alors parlé de ce préavis je leur ai dit que nous n’en avions jamais vu ni le fond ni la couleur. Ils nous ont alors révélé que le propriétaire du foyer l’avait bien reçu et qu’il avait pour mission de faire large diffusion de l‘Information. C’est donc lui, nous ne savons trop pour quelle raison qui a fait de la rétention d’information. (Avec indignation)
    Et le propriétaire du foyer quelles mesures a-t-il prises pour vous venir en aide ?
    Aucune ! (s’appuyant sue un rotin avec une forte dose de colère). A propos de ce dernier,il est introuvable… (Après quelques secondes de recueillement) rien au monde ne peut justifier son attitude que je trouve immature et irresponsable quand je sais que chaque 05 du mois tout le monde s’acquittait de son loyer, il n’avait vraiment pas de raison de se comporter de la sorte.
    De combien de temps avez-vous disposé pour sauver les meubles
    Même toute une journée n’aurait pas suffit !!!! À plus forte raison7h de temps….. (Dépité)
    Ils sont arrivés dans la nuit comme je vous l’ai dit et nous ont dit qu’ils reviendraient à 5h.
    5h du matin vous dites bien ?
    Oui. (D’un ton sec).
    Au vue de la forte mobilisation qu’il ya sur les lieux, combien de personnes ont pu sauver les meubles ?
    Quelques uns ont pu ont rapidement enlever leurs effets et allé se réfugier chez des parents. Mais pour moi et beaucoup d’autres qui n’avons pas de seins auxquels se vouer, la conséquence est que nous nous retrouvons dans la rue.
    Qu’est-ce que l’Etat a prévu pour cette situation qui jusque là vous cause du tort ?
    Jusqu’ici rien. Rien, l’Etat ne nous a rien donné, pire n’a rien promis. Aucune indemnisation.
    M. Barry, comment se sont déroulé les faits ?
    L’armée est arrivée, a tout mis à sac. Elle ne s’est pas contentée de nous expulser. Elle s’est mise à battre nos mères, femmes et enfants. Quand nous avons tenté de riposter, nous avons reçu à notre tour coups. Ces militaires ne se sont pas gênés de nous tabassé à coups de Matraque devant nos enfants. Ils nuos ont traité comme des chiens, comme des moutons.
    A hauteur de combien de millions peut –on évaluer les pertes causée par cette altercation avec l'armée en particulier rt l'Etat en général?
    Les dégâts sont énormes. On en distingue de trois ordres. Economiquement on a perdu des biens. Il y en a qui n’ont pas pu récupérer leur tirelire. Humainement il y a beaucoup qui en sont ressortis avec des hématomes, des commotions. Les choses pourraient se révéler plus alarmantes si l’on faisait subir à toutes ces personnes endommagées un examen médical, pour les femmes enceintes qui ont été violentées notamment…et c’est notre honneur qui a aussi été sali.Moi personnellement j’ai perdu mon ordinateur de même que la quasi-totalité de mes affaires. Ce qui me reste…quoi ; un rotin, une natte, et surtout mes larmes pour pleurer .(ironiquement).
    Avez-vous pensé à vous organiser en amicale ou autre association pour que votre voix soit plus forte ?
    Non, nous n 'y avons pas encore pensé, nos idées sont tellement dispersées en ce moment, et nous avons à peine eu le temps de consoler nos mères et nos enfants qui à ce jour ne vont plus à l’école…
    M. Barry face à cette déconvenue avec l’Etat, qu’aimeriez-vous lui transmettre comme message en retour ?
    Lui dire que nous sommes devenues, nous des pères et des mères de famille, sans toit. Dire à nos dirigeants de nous aider, de nous reloger.
    Merci, et vivement que cette affaire connaisse un bon épilogue pour vous !
    C’est moi qui vous remercie (avec une poignée de main). »

    Au terme de cette interview, une question demeure toujours en casuistique dans nos esprits ; celle de savoir pourquoi l’Etat a pris la décision de déloger ces personnes, et peut-être aussi celle de savoir ce qu’il compte faire concrètement pour ces personnes. Cette question fera certainement l’objet d’une prochaine enquête.

dimanche 3 mai 2009

les heures de pointe à Dakar.


Entre coups de sifflet et coups de klaxon, difficile de se frayer un chemin

pris en étau entre le carrefour du marché de la Médina et celui du canal de l’avenue Cheik Anta Diop, les véhicules sont nombreux à s’agglutiner dans l’intervalle de 11h à 13h d’une part, et dans celui de 16h à 18h d’autre part. A chacune de ces fourchettes de temps, nous faisons le même constat ; des files de voitures hétérogènes se forment. Les Taxis entièrement bleus appelés taxis-sister, les minibus Dakar Dem Dik ,et les Tata et autres rapides, pour le compte des transports en commun, tous sont présents. Les véhicules de particuliers partagés entre grandes marques, derniers modèles et certains autres de marque un peu surannée, eux non plus ne sont pas en reste. Ces agglomérations obstruent le passage des usagers de la route ; ceux du trottoir, soit les piétons comme ceux de la chaussée donc voitures, auteurs et victimes de cette situation dans la plus part du temps .Ce phénomène, ce sont les embouteillages. Ces embouteillages que l’on considère comme des actions bénignes, sans conséquences sont pourtant facteurs de beaucoup de dam. En effet , ici , pendant que les mendiants ,des jeunes talibés compris entre 4 et 12 ans, pour qui ces bouchons constituent l’occasion ou jamais de remplir leur sébile, vont d’une voiture à l’autre pour faire des suppliques à des personnes dont une catégorie est trop occupée par les multiples tentatives de passage en force au point de ne pouvoir les écouter, et une autre catégorie ne daignant même pas baisser les vitres de leur voiture pour accorder la moindre des attentions à ces petits, tandis qu’une autre feint de les voir, ailleurs on accuse un retard dont les conséquences sont énormes. M. NDAO pour ne citer qu’elle devait à bord d’un minibus se rendre au palais de justice pour déposer en faveur de son fils accusé de vol .En sa qualité de seule personne pouvant justifier l’ alibi selon lequel ce dernier se trouvait à son domicile au moment où se produisaient les faits à milles lieus de chez son fils et elle(se qui confirmerait la thèse de la confusion). Mais à l’allure où vont les choses, les chances d’innocenter son rejeton s’amincissent à son grand désarrois et à celui des personnes autour d’elle qui tentent de la rassurer du bon dénouement de cette affaire : « ça va aller !yaye, ça va aller inchalla !!! ».Mais plus le temps passe, plus cette phrase devient monotone pour la dame désespérée. Derrière elle, un ambulancier a également des problèmes. Malgré sa sirène qui ne cesse de se distinguer dans ce remue-ménage par un Do majeur de solfège. Occasionnant ainsi l’exaspération de beaucoup de témoins de cette scène. Sur les visages des gens, un air dégouté de voir que même pour ceux qui se trouvent dans une mauvaise passe comme les malades, les possibilités de les sortir de ce cul-de sac étaient à négocier avec âpreté au près de certains automobilistes, se dessinait. Le pire, dans cette atmosphère, avec le soleil qui dilate les nerfs des multiples personnes présentes (selon qu’on est sur les lieux entre midi et 2h du soir), ces dernières s’échangent des jurons. Pendant que certains chauffeurs multiplient les coups de klaxon, un homme, âgé d’environ la soixantaine ne s’est pas gêné, ce, malgré la présence d’enfants dans son véhicule de traiter le véhicule qui était devant le sien de vieux tas de férial bon pour la fourrière, alors que son congénère qu’il rallait avait aussi à bord de son véhicule des enfants. Cela nous a alors paru pathétique. Pour ramener les choses à l’ordre, les agents de la police interviennent heureusement .En provenance du commissariat sis à la médina, sifflet à la main quand ils ne sont pas trop essoufflés, et à la bouche quand c’est le cas, ces agents de la maréchaussée, en plein milieu de la chaussée, tels des arbitres sur un terrain de football font de leur mieux pour réguler cette confrontation au cours de laquelle chacun veut tirer le plus vite son épingle du jeu en s’échappant du bloc de véhicules devenus inamovibles. D’un coup de sifflet ferme ils ordonnent de circuler, de ralentir ou de garer quand les chauffeurs auxquels ils ont à faire présentent des signes qui nécessitent qu’on s’intéresse de plus prés à eux .En les voyant faire, on reconnait en eux un charisme qui est à la fois énervent pour les personnes qui n’aiment pas obtempérer, à la fois charment pour les femmes pour qui ce sont « de vrais chevaliers servant ». Les piétons quant à eux semblent ceux-là à qui cette situation profitent le plus. « Nous pouvons passer d’un trottoir à un autre et vaquer à nos occupations, ou tout simplement rentrer chez nous sans avoir besoin d’attendre plus de 5 minutes ou encore traverser la chaussée sans danger »,nous confie une jeune lycéenne. Cela se vérifie par le faufilement des autres piétons entre deux voitures .Avec diligence pour les filles, et nonchalance pour les garçons. Ce sont les principaux bénéficiaires de ces embouteillages ; les enfants d’école. Agés de 4 à 18 ans, en ce qui les concerne, ont pour la plupart du temps du mal à traverser la chaussée à la sortie des classes .Ces embouteillages s’érigent en feu rouge pour les voitures et en feu vert pour les écoliers. A ce propos les plaintes émanent tous azimuts : « il n’y a pas de feux tricolores pour un aussi grand Park automobile que celui de Dakar », tels sont les propos de HERVET MOUELET qui a remarqué notre intérêt pour la question des embouteillages dans la capitale sénégalaise. « Et les quelques policiers qui régulent la circulation ne viennent qu’en médecin après la mort ».Lui demandant ce que cela signifiait pour lui, il nous dit que ces policiers ne sont pas présents à plein temps. Autres écueils, le bruit, le vacarme, le tintamarre occasionné par cette inflamation d’un des nerfs de la circulation automobile. En effet la cacophonie qui résulte des coups de klaxons des chauffeurs et des coups de sifflet des agents de force de l’ordre est assourdissant.
Ces embouteillages ne durent peut-être que dix à quinze minutes pour certains, et sont sans incidences pour certains autres. Mais pour d’autres comme M. NDAO pour ne citer qu’elle qui courait après le temps pour sauver son fils, cela n’a que trop duré.

quel est votre idéal dans la vie

Membres

Qui êtes-vous ?

l'univers de tes idées

l'univers de tes idées
salut à vous qui avez eu l'affabilité de venir sur ce blog!, faites comme chez vous car je ne suis que votre serviteur , ce blog est le vôtre.Ps :laissez un mot en partant pour que je puisse améliorer ma prestation..........