samedi 29 août 2009

Dakar engloutie par les eaux.





La ville de Dakar est engloutie par les eaux. Il semble pourtant qu’en cette période hivernale ce n’est une surprise pour personne. Après les coupures intempestives d’électricité, qui font fortement parler d’elles, il est de coutume dans la nomenclature de la capitale sénégalaise en particulier, et dans le pays tout entier, qu’il y ait quelques averses de pluie. Mais pour le cas échéant, au vue de ce que vivent les bénéficiaires ou victimes de ces eaux, la situation tend vers le déluge. Ces eaux font des heureux lors de leur longue odyssée quand le point de départ est l’univers céleste, et point d’arrivé le sol, pour parler d’atterrissage. Mais font des malheureux quand contrairement à la donne normale on assiste impuissant, à leur amerrissage. Les faits parlent d’eux-mêmes ; Dakar à l’instar de Kaolack, Pikin, Rufisque et autres grandes villes du Sénégal est, dans certains de ces quartiers immergée d’eau avec ces dernières pluies. Pour certaines périphéries, il a suffit d’une seule pluie pour que le niveau monte. Ces quartiers sont pour la plupart répertoriés dans le registre des bidonvilles. Là-bas le désastre est d’une ampleur sans précédent. Ce à cause du fait que la possibilité de se défaire des eaux originaires des pluies antérieures qui ont stagné n’ait, jusqu’à présent malgré les multiples appels au secours, jamais été matérialisée. D’aucuns disent même que beaucoup de ces eaux remontent à 2005 voire 2004. Un environnement propice à l’exubérance de maladies endémiques telle que le choléra a ainsi été offert gracieusement à ces populations qui sont à part entières sénégalaises, et à qui le plus grand soin devrait en principe être administré par "obligation" par l’État ; surtout quand ce ne sont les moyens qui manquent. Pour le reste, des myriades de faubourgs sont passés de zones terrestres à zones marécageuses, modifiant ainsi le mode de vie des populations. Elles doivent désormais pour sortir ou entrer marcher sur une passerelle faite de pierres de fortune, en courant le risque de tomber dans cette eau dont la toxicité est peut-être plus nuisible que celle de l’acide, et la charge virale plus grande que celle du VIH. Ailleurs, dans certains quartiers mieux lotis, c’est le paradoxe quand tome la pluie, on peut observer de petits garçons qui se réjouissent de celle-ci en s’y baignant. Certainement ignorants du malheur des autres, ou tout simplement trop jeunes pour le comprendre; ce n’est sans doute pas à eux que l’on en tiendra rigueur .De plus leur euphorie a tout son sens quand on sait qu’en principe l’eau et source de vie. De l’autre côté sa venue fait peur et lacère les cœurs. Car pour eux, qui dit pluie, dit crue. Donc on reprend avec ce qui est devenu une habitude ; on vide les eaux soit à la main soit à la motopompe. La première possibilité est la plus pratique pour ces personnes qui en sus d’êtres dans un quartier mal loti, non pas de moyen susceptible de répondre à pareille attaque. Au centre -ville de la capitale sénégalaise, quelques rues sont sous les eaux, les véhicules offrent un spectacle nouveau à leur propriétaires qui semblent ne pas trop l’apprécier. Mais là-bas c’est éphémère, ce n’est que pour quelques heures, dans une journée on en parlera plus. Mais dans ces zones appelées banlieues, on ne parlera plus que pluie. Conscientes de l’aphorisme qui dit que toute tout mal a une origine, les politiques tiennent pour responsables de ce chaos, le fait que le Sénégal ne supporte pas les pluies ,et que cette années les différentes aberrations climatiques prévues et observées par les agences de météorologie, convergeaient dans le sens d’une forte pluviométrie. Au sujet des fortes précipitations les populations passent l’éponge, car tout comme les membres du gouvernement elles d’appréhendent bien la science. Mais quant à ce qui est des inondations, elles tiennent pour responsables le système d’évacuation d’eau de Dakar et de l’ensemble du pays qui selon elles est plus que vêtus ; suranné .Il date de l’ère coloniale et n’a pas été refait par l’État depuis. Pour elles la priorité au Sénégal c’est le système d’évacuation d’eau, les égouts, les canalisations qui doivent être refaits. Elles ont ,disent-elles plus que marre des mauvaises odeurs et maladies qui en résultent "nous ne sommes pas des animaux" ont-elles scandé sans retenues devant leur premier ministre lors d'une visite sur les lieux ,après le ras-de-marée. Pour ces populations c’est ce qui passe avant le chimérique projet de la Corniche qui a englouti des dizaines de milliards. C'est cette année seulement, après maintes tractations et tapages médiatiques,que l' on a accordé juste deux milliards pour mettre en place un pseudo plan de secours. Ce qui est non seulement une simple goute d’eau dans cette mer de problèmes si l'on tient compte de l'avis des experts qui estiment qu'il faut 28 de plus pour mettre un terme aux inondations à Dakar et ces agglomérations de manière définitive , mais aussi une intervention médicale après dommages quand on se rappelle du nombre de nos proches qui sont décédés à cause de cette crise que l’on a longtemps tenté d’ignorer et même de noyer.

lundi 24 août 2009

Dakar, au rythme du Ramadan.


La capitale du Sénégal , à l 'instar de tous les territoires musulmans du monde observe depuis le samedi 22 de ce mois, le Ramadan. Ce quatrième pilier de la réligion musulmane exige pour son observance aux adeptes musulmans , entre autre de se priver de victuailles , de tout acte allant à l'encontre des valeurs coraniques ; tout ceci lubrifié par plusieurs des séries de prières .Du coûp, à travers toutes les rues le constat est le même :dans la fourchette de temps allant de l'aube à 19h30, heure à laquelle ce jeun prend fin, le rythme est malaçon; les commerçants vendent sans grand enthousiasme. En allant dans plusieurs, et divers points de vente, il se trouve qu'à l'arrivée des rares clients, non musulmans pour la plupart, qui ont la force de se déplacer et aucune gène à s'alimenter pour satisfaire leurs envies, ces derniers restent longtemps allongés derrière le comptoir avant de venir servir. Comportement dû pour l'occasion au manque de vigueur que connaissent ces commerçants à cause du carême. le service fourni est donc d'une nonchalance notoire. Autre constat, dans les rues ,autrefois envahies de tout bord par les jeunes qui passaient le claire de leur temps à courir après ,et tapé sur la balle, il n' y a pas la moindre ombre d'un rejeton. En effectuant un tour dans les domiciles de ces derniers, il nous arrive de le trouver endormis ou tout simplement en train d'entreprendre une tentative de meurtre sur l'entité qu'est le temps. En effet les astuces dilatoires sont aussi paradoxales que diverses. Pour certains il faut s'occuper par des promenades et activités ludiques nécessitant le moins d'efforts possible tels les jeux de société , tandis que pour d'autres il faut tout simplement dormir"six bonnes heures de sommeil, parfois entrecoupées suffisent" Nous confie une jeune musulmane. Et c 'est plutôt la deuxième option qui est légion, qui a pinion sur rue. Tels des hétérothermes en période de faible température, et beaucoup d'autres pensionnaire de la forêt en phase d'hibernation , les fidèles de Allah pendant cette période sont en vie grâce à leur métabolisme de base. C'est effectivement cette énergie qui est le fruit de l'ensemble des activités de base et internes de ceux-ci au repos qui constitue leur capsule de sauvetage. Les efforts sont donc ménagés pour se satisfaire , mais nullement lésinés pour satisfaire la réligion. L'autre temps fort de cette période de jeun est incontestablement la rupture de celui-ci. a l'approche des 19h, on peut remarquer une effervescence, une excitation sur tous les gestes . Elle est due à la fois au manque de force dans le corps, à la fois au l'idée de pouvoir enfin mettre un terme du moins pour une autre journée à l'inanité choisie. Cette excitation se mêle parfois à la nervosité pour certains; les moins exercés à l'oeuvre. cependant chez certains autres, un air de rayonnement, de régénération se lit sur les visages. Mais ne devant aller trop vite en besogne ; il faut d'abord passer à la prière avant de pouvoir dîner. Il faut remercier Allah d'avoir permis l'accomplissement de cet acte que l'on pourrait qualifier de surhumain. Puis , une fois que c'est chose faite,à 19h30 on peut alors manger ce qui a été concocté avec beaucoup d'attention et de désire . Réuni le plus souvent en famille , on se met plein la panse, sous le regard de ses proches,et les liens familiaux se resserrent encore plus. C'est un moment que l'on ne saurait rater . Pour ceux qui n'ont pas de proches consanguins à leurs côtés, on tait les frontières. Le voisin reçoit une part du repas et tout le monde reprend vie. C'est également l'occasion de se faire des confidences, de se railler, de s'exhorter. Il arrive pendant ces instants que certains doutent de la capacité d'autres d'aller au bout du compte à rebours, de même que ces derniers eux-mêmes. Mais alors, certains autres, sans doute plus expérimentés invitent à l'effort, à la persévérance. Car ils savent sans doute tout comme nous que la réussite est au bout de l'effort.

mercredi 12 août 2009

DAKAR à l'heure de la grande prière du vendredi.


La deuxième heure du soir est un moment sacré pour les populations dakaroises en particulier, et musulmanes en général. Cette assertion vaut son pesant d'or pour le fait qu' à l'approche de cette heure,toutes les activités font place à la grande prière qui a lieu à 14h30 très exactement .Les boutiques , tenues pour la plupart par des Guinées de confession religieuse musulmane, ferment. Dans les rues entre automobilistes qui passent à la vitesse supérieure pour pouvoir rallier le plus vélocement leur mosquée, et les parents qui ordonnent de ralentir pour garantir la sécurité de leurs enfants, d'un bout à l'autre , on assiste à un défilé. Mais cette fois pas de mode mais de réligieux. Ils sortent de tous les coins susceptibles d'abriter âme qui vive. Hommes , jeunes hommes , garçons, garçonnets( la jante féminine interdite d'accès à ce lieu, n'est pas remarquable dans les rues mais à domicile). Vêtus de boubous, pour certains et d'ensemble pour d'autres , ils se rendent tous à la grande mosquée rosaire et natte en main. A cause de la chaleur qui prévaut en cette période de l'année(juillet, l'un des mois de canicule dans le pays ), plus d'une dizaine ces quidams, musulmans pratiquant tient chacun sa natte sur la tête pour se protéger du soleil. Ses rayons sont si forts que l'on se demande s'ils ne sont , passés du stade de simples rayons à celui de rayons ultra violets... Cette impression n'est en rien exagérée d'autant moins qu'il fait vraiment chaud. toutefois en deux minutes pour certains et cinq pour les traînards, et ceux qui en sont très éloignés, le lieu saint est vite atteint. Là, à l'unisson , comme un seul homme, sous la direction du marabout, la prière commence. Elle ne dure pas plus de cinq minutes mais constitue un moment éminemment sacré, et ce, chaque semaine pour ces disciples de Mahomet

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