vendredi 3 février 2012

Le taximan un homme social.







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Les taximen connaissent Depuis peu de temps  une baise recette due en grande parti  aux vacances prises par les élèves, important agents économiques  dans le circuit du transport. Cette situation est l’occasion pour ces derniers  de faire un examen de conscience sur leur comportement vis-à-vis de leurs clients.


            Les taximan font de moins en moins recette dans les grandes villes du Gabon  depuis que les élèves  ont pris leur vacance  liée à la Can. Hormis les travailleurs non véhiculés,  qui vaquent à leur labeur  lorsque les panthères ne jouent pas, les taximen n’ont pas  de clients. Avec le système de transport mis en place par le Cocan, le projet d’engranger  de gros profits  que certains parmi eux  avaient déjà fait, a  du mal  à  voir le jour.
         Les chauffeurs de taxis peinent à avoir ne serait ce  que  le ratio minimal journalier. «  On a  l’impression que la ville est morte, les rues sont vides » pouvait, à raison, se lamenter   l’un d’eux alors qu’il tournait à vide  en appelant les élèves et étudiants  à très vite reprendre leurs activités.
  Cette traversée du désert devrait être  pour la  myriade de  gabonais qui ont opté pour ce  noble métier, l’occasion  de faire un examen de conscience.
     En Europe où l’activité au vue le jour  à la  fin du 19e siècle,   ‘’les clients sont  rois’’,  et sont traités avec tous les égards.   Dès l’instant où quelqu’un hèle un taxi, jusqu’à son arrivée à la destination demandée, il est l’objet de l’attention du chauffeur de taxi. Le taximan fait preuve de courtoisie et de calme pour mettre à l’aise son client.
    Et concernant la définition du prix des trajets, les tarifs sont arrêtés par la loi.
 A  francfort par exemple  pour chaque transport en taxi il existe un prix qui ne doit absolument pas varier. Par conséquent les entrepreneurs de taxi ne peuvent pas fixer les  prix eux-mêmes. C’est le magistrat de la ville qui fixe le tarif de transport et le tarif est réajusté au développement des frais à peu près tous les trois ans.  Et une version courte des tarifs et des prix doit être placée visiblement dans les taxis. (Cf. : Frankfurt eG)
               A contrario, au Gabon  c’est un traitement   plein de dédain  qui est consacré aux  populations.
   Lorsque les riverains annoncent  une destination, c’est à peine s’ils ont une réponse des chauffeurs, confortablement assis dans  leur cabine,  quand ils n’y voient aucun profit. Ce manque d’attention pousse alors les populations  à faire de la surenchère, sous peine d’arriver au travail  ou à l’école en retard. On parle alors de’’ mise’ ’, au grand bonheur des chauffeurs.
   Les pires de tous vont même jusqu’à fumer des cigarettes pendant qu’ils ont des clients avec eux au grand danger des derniers cités.
 Ce passage à vide des taximen devrait être l’occasion pour beaucoup de se rappeler la noblesse de leur métier  qui leur impose une certaine honnêteté  et de la déontologie.
  Ils devraient se souvenir que s’ils existent c’est pour être au service des clients et non pour  se servir d’eux  et  être riche à tout prix ; bien mal acquis ne profite jamais  rappelons-le.
   Aussi des mesures étatiques plus fermes et regardantes apporteraient plus d’ordre dans le transport parapublic.



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