La journée citoyenne
Un
essoufflement effrayant …
La journée du citoyen qui
appelle tous les gabonais à assainir leurs milieux de vie, est passé presque
sous silence, alors qu’elle entrait hier
dans sa première application de l’année. C’est dans un engouement timoré que
les gabonais ont observé cette initiative environnementale.
La première journée citoyenne de l’année 2012 a interpelé peu de gabonais. De hautes herbes au quartier baraka, des ordures jonchant
les rues au carrefour Olomoumi, ou pire ; des détritus intrus
sur le buste du
feu Président Léon Mba ,
voici le visage qu’a
présenté Libreville en plein
journée du citoyen.
Aux
quartiers rio et gare-routière, où l’opération ‘’libérez les trottoirs’’ a battu son plein C’est avec indifférence que les gabonais
pour la majorité ont observé cette journée du citoyen, alors que d’autres ont manifesté une amnésie à l’invocation ce
du sujet. Là-bas, des tas de gravas pouvaient
rivaliser d’altitude sans que personnes ne puisse retrousser ses manches pour les enlever. L’engouement
des journées citoyennes des premières
années semble s’être déraciné des mentalités. Cette journée citoyenne
qui prenait effet le 7 juillet 2010 est une émanation du
chef de l’Etat Ali bongo Ondimba, et
a pour vocation de maintenir le
pays tout entier dans un
état de
beauté et de propreté.
Pourtant la matérialisation de ce
devoir citoyen se fait de moins en moins
ressentir sur les artères du pays et de
la capitale. A Port-Gentil par exemple cette journée a été célébré dans un décore de grande insalubrité
Avec de nombreux tas de
monceaux. Dans cette ville qui s’est hissé à la première place des villes propres
du Gabon, devant Libreville, la lutte contre l’insalubrité traverserait une
mauvaise passe. C’est là, une situation
qui rend certains citoyens nostalgiques des premières heures de la journée citoyenne «Il ne faut pas que la ville se défasse de ces beaux vêtements,
et de ces bonnes mentalités » Confie Hughs boussougou,
enseignent « Le président a posé les jalons d’un bon comportement,
c’est à nous de ne pas nous lasser il y va de notre santé et de la beauté de
notre environnent »a-t-il ajouté.
En effet
la mobilisation des plus hautes autorités pour la vulgarisation de cette journée a produit des fruits à travers l’implication au fil des deux dernières années, des hommes, des femmes, des jeunes et moins jeunes, sur toute l’étendu du territoire. Les populations
ont commencé à manifesté de l’intérêt
pour l’environnement au sens large, mais encore
pour leur environnement le plus proche ; devanture de maison,
bureau.
L’implication des services
municipaux relais des pouvoirs publics, devraient
être décisive, certains gabonais estiment que pour ce genre d’opération, le
travail doit être aussi l’affaire des collectivités
locales. « Aujourd’hui il n’y a presque personne sur le terrain
pour montrer l’exemple (…) quand les membres du
gouvernement son occupés à la présidence, les municipalités pourraient au moins
faire du maintien…. ». S’est désolé William Mboumba, jeune stagiaire.
À 16jours de la Coupe Afrique des Nations que
s’apprête à abriter le Gabon, la
propreté du pays interpelle plus d’un.
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