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Les taximen connaissent
Depuis peu de temps une baise recette
due en grande parti aux vacances prises
par les élèves, important agents économiques
dans le circuit du transport. Cette situation est l’occasion pour ces
derniers de faire un examen de
conscience sur leur comportement vis-à-vis de leurs clients.
Les taximan font de
moins en moins recette dans les grandes villes du Gabon depuis que les élèves ont pris leur vacance liée à la Can. Hormis les travailleurs non
véhiculés, qui vaquent à leur
labeur lorsque les panthères ne jouent pas,
les taximen n’ont pas de clients. Avec
le système de transport mis en place par le Cocan, le projet d’engranger de gros profits que certains parmi eux avaient déjà fait, a du mal à voir le jour.
Les chauffeurs de taxis peinent à avoir ne
serait ce que le ratio minimal journalier. « On a
l’impression que la ville est morte, les
rues sont vides » pouvait, à raison, se lamenter l’un d’eux alors qu’il tournait à vide en appelant les élèves et étudiants à très vite reprendre leurs activités.
Cette traversée du désert devrait être pour la
myriade de gabonais qui ont opté
pour ce noble métier, l’occasion de faire un examen de conscience.
En Europe où l’activité au vue le jour à la
fin du 19e siècle, ‘’les
clients sont rois’’, et sont traités avec tous les égards. Dès
l’instant où quelqu’un hèle un taxi, jusqu’à son arrivée à la destination
demandée, il est l’objet de l’attention du chauffeur de taxi. Le taximan fait
preuve de courtoisie et de calme pour mettre à l’aise son client.
Et concernant la définition du prix des
trajets, les tarifs sont arrêtés par la loi.
A
francfort par exemple pour chaque
transport en taxi il existe un prix qui ne doit absolument pas varier. Par
conséquent les entrepreneurs de taxi ne peuvent pas fixer les prix eux-mêmes. C’est le magistrat de la ville
qui fixe le tarif de transport et le tarif est réajusté au développement des
frais à peu près tous les trois ans. Et
une version courte des tarifs et des prix doit être placée visiblement dans les
taxis. (Cf. : Frankfurt eG)
A contrario, au Gabon c’est un traitement plein
de dédain qui est consacré aux populations.
Lorsque les riverains annoncent une destination, c’est à peine s’ils ont une
réponse des chauffeurs, confortablement assis dans leur cabine, quand ils n’y voient aucun profit. Ce manque
d’attention pousse alors les populations
à faire de la surenchère, sous peine d’arriver au travail ou à l’école en retard. On parle alors de’’
mise’ ’, au grand bonheur des chauffeurs.
Les pires de tous vont même jusqu’à fumer
des cigarettes pendant qu’ils ont des clients avec eux au grand danger des
derniers cités.
Ce passage à vide des taximen devrait être
l’occasion pour beaucoup de se rappeler la noblesse de leur métier qui leur impose une certaine honnêteté et de la déontologie.
Ils devraient se souvenir que s’ils existent
c’est pour être au service des clients et non pour se servir d’eux et
être riche à tout prix ; bien mal acquis ne profite jamais rappelons-le.
Aussi des mesures étatiques plus fermes et
regardantes apporteraient plus d’ordre dans le transport parapublic.