samedi 10 octobre 2009
Mr ALIOUNE TOURE DIA A TIRE SA REVERENCE.
samedi 29 août 2009
Dakar engloutie par les eaux.
La ville de Dakar est engloutie par les eaux. Il semble pourtant qu’en cette période hivernale ce n’est une surprise pour personne. Après les coupures intempestives d’électricité, qui font fortement parler d’elles, il est de coutume dans la nomenclature de la capitale sénégalaise en particulier, et dans le pays tout entier, qu’il y ait quelques averses de pluie. Mais pour le cas échéant, au vue de ce que vivent les bénéficiaires ou victimes de ces eaux, la situation tend vers le déluge. Ces eaux font des heureux lors de leur longue odyssée quand le point de départ est l’univers céleste, et point d’arrivé le sol, pour parler d’atterrissage. Mais font des malheureux quand contrairement à la donne normale on assiste impuissant, à leur amerrissage. Les faits parlent d’eux-mêmes ; Dakar à l’instar de Kaolack, Pikin, Rufisque et autres grandes villes du Sénégal est, dans certains de ces quartiers immergée d’eau avec ces dernières pluies. Pour certaines périphéries, il a suffit d’une seule pluie pour que le niveau monte. Ces quartiers sont pour la plupart répertoriés dans le registre des bidonvilles. Là-bas le désastre est d’une ampleur sans précédent. Ce à cause du fait que la possibilité de se défaire des eaux originaires des pluies antérieures qui ont stagné n’ait, jusqu’à présent malgré les multiples appels au secours, jamais été matérialisée. D’aucuns disent même que beaucoup de ces eaux remontent à 2005 voire 2004. Un environnement propice à l’exubérance de maladies endémiques telle que le choléra a ainsi été offert gracieusement à ces populations qui sont à part entières sénégalaises, et à qui le plus grand soin devrait en principe être administré par "obligation" par l’État ; surtout quand ce ne sont les moyens qui manquent. Pour le reste, des myriades de faubourgs sont passés de zones terrestres à zones marécageuses, modifiant ainsi le mode de vie des populations. Elles doivent désormais pour sortir ou entrer marcher sur une passerelle faite de pierres de fortune, en courant le risque de tomber dans cette eau dont la toxicité est peut-être plus nuisible que celle de l’acide, et la charge virale plus grande que celle du VIH. Ailleurs, dans certains quartiers mieux lotis, c’est le paradoxe quand tome la pluie, on peut observer de petits garçons qui se réjouissent de celle-ci en s’y baignant. Certainement ignorants du malheur des autres, ou tout simplement trop jeunes pour le comprendre; ce n’est sans doute pas à eux que l’on en tiendra rigueur .De plus leur euphorie a tout son sens quand on sait qu’en principe l’eau et source de vie. De l’autre côté sa venue fait peur et lacère les cœurs. Car pour eux, qui dit pluie, dit crue. Donc on reprend avec ce qui est devenu une habitude ; on vide les eaux soit à la main soit à la motopompe. La première possibilité est la plus pratique pour ces personnes qui en sus d’êtres dans un quartier mal loti, non pas de moyen susceptible de répondre à pareille attaque. Au centre -ville de la capitale sénégalaise, quelques rues sont sous les eaux, les véhicules offrent un spectacle nouveau à leur propriétaires qui semblent ne pas trop l’apprécier. Mais là-bas c’est éphémère, ce n’est que pour quelques heures, dans une journée on en parlera plus. Mais dans ces zones appelées banlieues, on ne parlera plus que pluie. Conscientes de l’aphorisme qui dit que toute tout mal a une origine, les politiques tiennent pour responsables de ce chaos, le fait que le Sénégal ne supporte pas les pluies ,et que cette années les différentes aberrations climatiques prévues et observées par les agences de météorologie, convergeaient dans le sens d’une forte pluviométrie. Au sujet des fortes précipitations les populations passent l’éponge, car tout comme les membres du gouvernement elles d’appréhendent bien la science. Mais quant à ce qui est des inondations, elles tiennent pour responsables le système d’évacuation d’eau de Dakar et de l’ensemble du pays qui selon elles est plus que vêtus ; suranné .Il date de l’ère coloniale et n’a pas été refait par l’État depuis. Pour elles la priorité au Sénégal c’est le système d’évacuation d’eau, les égouts, les canalisations qui doivent être refaits. Elles ont ,disent-elles plus que marre des mauvaises odeurs et maladies qui en résultent "nous ne sommes pas des animaux" ont-elles scandé sans retenues devant leur premier ministre lors d'une visite sur les lieux ,après le ras-de-marée. Pour ces populations c’est ce qui passe avant le chimérique projet de la Corniche qui a englouti des dizaines de milliards. C'est cette année seulement, après maintes tractations et tapages médiatiques,que l' on a accordé juste deux milliards pour mettre en place un pseudo plan de secours. Ce qui est non seulement une simple goute d’eau dans cette mer de problèmes si l'on tient compte de l'avis des experts qui estiment qu'il faut 28 de plus pour mettre un terme aux inondations à Dakar et ces agglomérations de manière définitive , mais aussi une intervention médicale après dommages quand on se rappelle du nombre de nos proches qui sont décédés à cause de cette crise que l’on a longtemps tenté d’ignorer et même de noyer.
lundi 24 août 2009
Dakar, au rythme du Ramadan.
mercredi 12 août 2009
DAKAR à l'heure de la grande prière du vendredi.
samedi 11 juillet 2009
OBAMA AU GHANA
jeudi 9 juillet 2009
les vacances.
mardi 2 juin 2009
Un coiffeur dans Dakar
(COIFFEUR AU QUARTIER MEDINA)
« Contrairement à ce que d’aucuns croient, j’arrive à m’en sortir avec la coiffure. Oui ; je vis de mon métier de coiffeur. »
Âge de 27 ans, BATHILLY est coiffeur depuis plus de dix ans. Dans cet entretien, il nous décrit avec beaucoup d’enthousiasme le quotidien du coiffeur qu’il est. Il fait connaître son travail, le valorise, et nous fait part de quelques uns des projets qu’il entend mener à bien grâce à ce qui pour lui est plus un art qu’un simple labeur.
« Bathily, depuis combien de temps exercez-vous dans la profession de coiffeur ?
Quatorze ans. (Fumant une cigarette.)
Comment l’avez-vous appris ?
Je l’ai appris en coiffant mes neveux à la maison par simple loisir.
Avec quel matériel avez-vous commencé ?
Une lame… (Interrompu par un client de qui souhaite avoir un transfert de crédit de téléphonie mobile ; car il en vend aussi.)
A quel moment avez-vous commencé à en faire un métier ?
Quand j’ai commencé à toucher de l’argent (rires).
Vos parents, comment ont-ils pris cette décision ?
Ils n’étaient pas d’avis que je fasse dans la coiffure plutôt que d’aller à l’école. Ils ont commencé à accepter cela une fois après avoir constaté mon autonomie pécuniaire.
Au sein de la famille c’était gratuit, mais pour le voisinage qui me convoitait de plus belle, il fallait bien quelques compensations pour le manque de disponibilité que je montrais à l‘endroit de certaines activités ludiques…
De plus, mêmes mes amis avaient droit au même traitement ; aucune faveur sauf pour la famille. Il faut croire que je commençais à avoir le sens des affaires ! (avec humour).
Mise à part cette acquisition du métier que l’on pourrait sans risque de nous tromper qualifier d’autodidacte, n’avez-vous pas suivi de formation parallèle pour affûter votre talent ?
Non ! (prenant un client à coiffer).Toutefois j’ai fait mes preuves auprès d’un ami, ancien dans le métier auprès de qui mon talent a également été reconnu comme inné. (NDLR): La coupe sur la tête qu’il coiffe sous nos yeux et celles de toutes les autres personnes dont la tête est passée entre ses mains le confirment.
Avant d’ouvrir votre salon, comment opériez –vous à partir du moment où vous avez senti ce penchant pour la coiffure ?
J’ai exercé pendant chez l’ami dont je vous ai parlé plus
Tôt ; MAMADOU BA. J’ai travaillé à ses côtés quelques temps après avoir décelé ce don, jusqu’en 2004 année au cours de la quelle j’ai par la grâce Dieu pu ouvrir ma propre affaire. J’ai fait en tous 9 ans avec lui, juste après avoir cessé les cours… (Silence).
Avec lui étiez-vous satisfait à cette époque, financièrement?
Je ne sais trop quoi dire à ce sujet parce qu’il n’était pas essentiellement question d’argent entre lui et moi mais plutôt de passion, d’échange. Mais il me donnait tout de même 500FCFA au passage et c’étais largement suffisant pour moi à cette époque…
Pour quoi vous êtes vous séparé de lui ?
Il fallait bien que je me trouve un coin à moi-même, il ne peut avoir deux maîtres dans une classe, et avec l’âge je commençais à avoir plus de charge en ma qualité d’homme.je devais donc voler sous d’autre cieux pour espérer bénéficier d’une marge de manœuvre économique plus grande. Avec les temps qui courent vous comprenez... (Libérant le client qui était entre ses mains, mais toujours en fumant).
Comment êtes –vous parvenu à ouvrir votre salon ? Est-ce en économisant tout le temps que vous étiez chez votre ami BA ?
Certainement pas(Rires).certainement pas avec les 500 FCFA qu’il me donnait occasionnellement. Ce fut par contre avec le concours d’un autre de mes amis qui a également évolué dans le domaine et qui actuellement travaille dans une assez bonne entreprise. C’est donc lui qui m’a donné le capital nécessaire pour acheter tout le matériel qui me sert ici ; tondeuse, chaises miroirs produits cosmétiques et autres. Je lui dois beaucoup. Mais n’est-ce pas à cela que servent les amis… (Question oratoire).
Et maintenant parvenez-vous à bien vivre de votre travail ?
Ah ! Ça va, on ne gagne pas des millions, mais on s’en sort …
Dans ce qui constitue votre matériel de travail, on remarque que vous utilisez des lames. N’y a-t-il pas de danger de contamination de maladies vénériennes ?
A ce sujet vous savez que les risques sont partout. Toutefois je stérilise à chaque fois mon matériel de travail. Et pour ce qui est des lames, elles sont à usage unique.
En tant qu’homme d’affaires vous avez forcément des projets , pouvez-vous nous en citer quelques uns ?
J’en ai beaucoup, mais c’est le fond qui manque (Avec beaucoup de sérieux). Dans les dix prochaines années par exemple j’aimerais bien avoir un plus grand salon de renommé national avec des milliers de clients.
Si l’on vous demandait de donner quelques conseils aux jeunes de votre âge qui n’ont pas de travail et ne vont plus à l’école que leur diriez-vous ?
Je leur dirais de ne pas baisser les bras, de se trouver un petit métier, même diplômés soient-ils, de ne pas dormir sur leurs lauriers. A ce propos, il y a des jeunes que je forme dans le souci de vaincre le farniente, car ça tue. »
Propos recueillis par FIRMAIN ERIC MBADINGA.
lundi 25 mai 2009
les étudiants du cesti en visite à l'agence sénégalaise de l'informatique.
lundi 11 mai 2009
- Les délogés de Fass.
« On nous a chassés comme des chiens, comme des moutons. »
La journée du mercredi 07 mai 2009 a été le réceptacle de beaucoup d’altercations aux lourdes conséquences. En effet si l’on s’en tient aux échanges de pierres et de gaz lacrymogène qu’il y a eu entre force de l’ordre et étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop en cette journée, il apparait sans l’ombre d’un doute que cette journée a marqué d’une couleur sombre beaucoup de consciences. En l’occurrence celles des riverains de l’axeUCAD/fasse.
Barry est un homme de la trentaine révolue. Pendant qu’à 500m de chez lui des étudiants se voyaient chargés de coups de matraques (sans distinction de genre, jusque dans leur chambre pour certains cas), lui, il regardait impuissant, sa maison être démolie par un autre bataillon de l’armée.
Lors de notre passage sur les lieux peu après les évènements, il a pu non sans peine nous dire ce qu’il a vécu en tant qu’ancien pensionnaire de ce foyer qui a été mis sens dessus dessous par les forces de l’ordre faisant pour l’occasion croitre le nombre de sans abri dans la capitale sénégalaise.
«Bonjour M .Barry, vous faites parti des nombreuse personnes qui ont été délogées de l’avenue Cheikh Anta Diop/fasse. Pourquoi vous a-t-on délogés ? Et avez-vous seulement été prévenues ?
Depuis que nous sommes sur les lieux aucun avis de déguerpissement ne nous a été donné. Hier matin je suis allé à ma bricole, je suis redescendu au tour de 20h. C’est uniquement à ce moment que l’on m’a fait part de l’annonce de destruction de nos logements pour aujourd’hui. Je me suis alors exclamé pour savoir quelle était la cause de cette décision. Aux agents de la municipalité de me répliquer que cela ne faisait pas partie de mes affaires et que j’avais bien été prévenu des mois à l’avance de la casse du foyer. A cet instant je ne comprenais vraiment rien…
Qu’est-ce qui justifie votre hébétude ?
C’est le fait qu’ils dissent nous avoir prévenues des mois au préalable ! (avec un air étourdi)
N’était-ce pas le cas ?
C’est même là où se trouve le fond du problème. Quand ils nous alors parlé de ce préavis je leur ai dit que nous n’en avions jamais vu ni le fond ni la couleur. Ils nous ont alors révélé que le propriétaire du foyer l’avait bien reçu et qu’il avait pour mission de faire large diffusion de l‘Information. C’est donc lui, nous ne savons trop pour quelle raison qui a fait de la rétention d’information. (Avec indignation)
Et le propriétaire du foyer quelles mesures a-t-il prises pour vous venir en aide ?
Aucune ! (s’appuyant sue un rotin avec une forte dose de colère). A propos de ce dernier,il est introuvable… (Après quelques secondes de recueillement) rien au monde ne peut justifier son attitude que je trouve immature et irresponsable quand je sais que chaque 05 du mois tout le monde s’acquittait de son loyer, il n’avait vraiment pas de raison de se comporter de la sorte.
De combien de temps avez-vous disposé pour sauver les meubles
Même toute une journée n’aurait pas suffit !!!! À plus forte raison7h de temps….. (Dépité)
Ils sont arrivés dans la nuit comme je vous l’ai dit et nous ont dit qu’ils reviendraient à 5h.
5h du matin vous dites bien ?
Oui. (D’un ton sec).
Au vue de la forte mobilisation qu’il ya sur les lieux, combien de personnes ont pu sauver les meubles ?
Quelques uns ont pu ont rapidement enlever leurs effets et allé se réfugier chez des parents. Mais pour moi et beaucoup d’autres qui n’avons pas de seins auxquels se vouer, la conséquence est que nous nous retrouvons dans la rue.
Qu’est-ce que l’Etat a prévu pour cette situation qui jusque là vous cause du tort ?
Jusqu’ici rien. Rien, l’Etat ne nous a rien donné, pire n’a rien promis. Aucune indemnisation.
M. Barry, comment se sont déroulé les faits ?
L’armée est arrivée, a tout mis à sac. Elle ne s’est pas contentée de nous expulser. Elle s’est mise à battre nos mères, femmes et enfants. Quand nous avons tenté de riposter, nous avons reçu à notre tour coups. Ces militaires ne se sont pas gênés de nous tabassé à coups de Matraque devant nos enfants. Ils nuos ont traité comme des chiens, comme des moutons.
A hauteur de combien de millions peut –on évaluer les pertes causée par cette altercation avec l'armée en particulier rt l'Etat en général?
Les dégâts sont énormes. On en distingue de trois ordres. Economiquement on a perdu des biens. Il y en a qui n’ont pas pu récupérer leur tirelire. Humainement il y a beaucoup qui en sont ressortis avec des hématomes, des commotions. Les choses pourraient se révéler plus alarmantes si l’on faisait subir à toutes ces personnes endommagées un examen médical, pour les femmes enceintes qui ont été violentées notamment…et c’est notre honneur qui a aussi été sali.Moi personnellement j’ai perdu mon ordinateur de même que la quasi-totalité de mes affaires. Ce qui me reste…quoi ; un rotin, une natte, et surtout mes larmes pour pleurer .(ironiquement).
Avez-vous pensé à vous organiser en amicale ou autre association pour que votre voix soit plus forte ?
Non, nous n 'y avons pas encore pensé, nos idées sont tellement dispersées en ce moment, et nous avons à peine eu le temps de consoler nos mères et nos enfants qui à ce jour ne vont plus à l’école…
M. Barry face à cette déconvenue avec l’Etat, qu’aimeriez-vous lui transmettre comme message en retour ?
Lui dire que nous sommes devenues, nous des pères et des mères de famille, sans toit. Dire à nos dirigeants de nous aider, de nous reloger.
Merci, et vivement que cette affaire connaisse un bon épilogue pour vous !
C’est moi qui vous remercie (avec une poignée de main). »
Au terme de cette interview, une question demeure toujours en casuistique dans nos esprits ; celle de savoir pourquoi l’Etat a pris la décision de déloger ces personnes, et peut-être aussi celle de savoir ce qu’il compte faire concrètement pour ces personnes. Cette question fera certainement l’objet d’une prochaine enquête.
dimanche 3 mai 2009
les heures de pointe à Dakar.
pris en étau entre le carrefour du marché de la Médina et celui du canal de l’avenue Cheik Anta Diop, les véhicules sont nombreux à s’agglutiner dans l’intervalle de 11h à 13h d’une part, et dans celui de 16h à 18h d’autre part. A chacune de ces fourchettes de temps, nous faisons le même constat ; des files de voitures hétérogènes se forment. Les Taxis entièrement bleus appelés taxis-sister, les minibus Dakar Dem Dik ,et les Tata et autres rapides, pour le compte des transports en commun, tous sont présents. Les véhicules de particuliers partagés entre grandes marques, derniers modèles et certains autres de marque un peu surannée, eux non plus ne sont pas en reste. Ces agglomérations obstruent le passage des usagers de la route ; ceux du trottoir, soit les piétons comme ceux de la chaussée donc voitures, auteurs et victimes de cette situation dans la plus part du temps .Ce phénomène, ce sont les embouteillages. Ces embouteillages que l’on considère comme des actions bénignes, sans conséquences sont pourtant facteurs de beaucoup de dam. En effet , ici , pendant que les mendiants ,des jeunes talibés compris entre 4 et 12 ans, pour qui ces bouchons constituent l’occasion ou jamais de remplir leur sébile, vont d’une voiture à l’autre pour faire des suppliques à des personnes dont une catégorie est trop occupée par les multiples tentatives de passage en force au point de ne pouvoir les écouter, et une autre catégorie ne daignant même pas baisser les vitres de leur voiture pour accorder la moindre des attentions à ces petits, tandis qu’une autre feint de les voir, ailleurs on accuse un retard dont les conséquences sont énormes. M. NDAO pour ne citer qu’elle devait à bord d’un minibus se rendre au palais de justice pour déposer en faveur de son fils accusé de vol .En sa qualité de seule personne pouvant justifier l’ alibi selon lequel ce dernier se trouvait à son domicile au moment où se produisaient les faits à milles lieus de chez son fils et elle(se qui confirmerait la thèse de la confusion). Mais à l’allure où vont les choses, les chances d’innocenter son rejeton s’amincissent à son grand désarrois et à celui des personnes autour d’elle qui tentent de la rassurer du bon dénouement de cette affaire : « ça va aller !yaye, ça va aller inchalla !!! ».Mais plus le temps passe, plus cette phrase devient monotone pour la dame désespérée. Derrière elle, un ambulancier a également des problèmes. Malgré sa sirène qui ne cesse de se distinguer dans ce remue-ménage par un Do majeur de solfège. Occasionnant ainsi l’exaspération de beaucoup de témoins de cette scène. Sur les visages des gens, un air dégouté de voir que même pour ceux qui se trouvent dans une mauvaise passe comme les malades, les possibilités de les sortir de ce cul-de sac étaient à négocier avec âpreté au près de certains automobilistes, se dessinait. Le pire, dans cette atmosphère, avec le soleil qui dilate les nerfs des multiples personnes présentes (selon qu’on est sur les lieux entre midi et 2h du soir), ces dernières s’échangent des jurons. Pendant que certains chauffeurs multiplient les coups de klaxon, un homme, âgé d’environ la soixantaine ne s’est pas gêné, ce, malgré la présence d’enfants dans son véhicule de traiter le véhicule qui était devant le sien de vieux tas de férial bon pour la fourrière, alors que son congénère qu’il rallait avait aussi à bord de son véhicule des enfants. Cela nous a alors paru pathétique. Pour ramener les choses à l’ordre, les agents de la police interviennent heureusement .En provenance du commissariat sis à la médina, sifflet à la main quand ils ne sont pas trop essoufflés, et à la bouche quand c’est le cas, ces agents de la maréchaussée, en plein milieu de la chaussée, tels des arbitres sur un terrain de football font de leur mieux pour réguler cette confrontation au cours de laquelle chacun veut tirer le plus vite son épingle du jeu en s’échappant du bloc de véhicules devenus inamovibles. D’un coup de sifflet ferme ils ordonnent de circuler, de ralentir ou de garer quand les chauffeurs auxquels ils ont à faire présentent des signes qui nécessitent qu’on s’intéresse de plus prés à eux .En les voyant faire, on reconnait en eux un charisme qui est à la fois énervent pour les personnes qui n’aiment pas obtempérer, à la fois charment pour les femmes pour qui ce sont « de vrais chevaliers servant ». Les piétons quant à eux semblent ceux-là à qui cette situation profitent le plus. « Nous pouvons passer d’un trottoir à un autre et vaquer à nos occupations, ou tout simplement rentrer chez nous sans avoir besoin d’attendre plus de 5 minutes ou encore traverser la chaussée sans danger »,nous confie une jeune lycéenne. Cela se vérifie par le faufilement des autres piétons entre deux voitures .Avec diligence pour les filles, et nonchalance pour les garçons. Ce sont les principaux bénéficiaires de ces embouteillages ; les enfants d’école. Agés de 4 à 18 ans, en ce qui les concerne, ont pour la plupart du temps du mal à traverser la chaussée à la sortie des classes .Ces embouteillages s’érigent en feu rouge pour les voitures et en feu vert pour les écoliers. A ce propos les plaintes émanent tous azimuts : « il n’y a pas de feux tricolores pour un aussi grand Park automobile que celui de Dakar », tels sont les propos de HERVET MOUELET qui a remarqué notre intérêt pour la question des embouteillages dans la capitale sénégalaise. « Et les quelques policiers qui régulent la circulation ne viennent qu’en médecin après la mort ».Lui demandant ce que cela signifiait pour lui, il nous dit que ces policiers ne sont pas présents à plein temps. Autres écueils, le bruit, le vacarme, le tintamarre occasionné par cette inflamation d’un des nerfs de la circulation automobile. En effet la cacophonie qui résulte des coups de klaxons des chauffeurs et des coups de sifflet des agents de force de l’ordre est assourdissant.
Ces embouteillages ne durent peut-être que dix à quinze minutes pour certains, et sont sans incidences pour certains autres. Mais pour d’autres comme M. NDAO pour ne citer qu’elle qui courait après le temps pour sauver son fils, cela n’a que trop duré.
lundi 6 avril 2009
L'INSALUBRITE EST DE RETOUR A LA MEDINA
samedi 4 avril 2009
la jeunesse sénégalaise est au fait de l'actualité
C'est cette image plutôt évocatrice que je garde des festivités organisées hier dans la capitale sénégalaise à l'occasion de la commémoration de l'accession de la grande teranga à la souveraineté internationale.Il y a à compter du 4 avri1960,49 ans jour pour jour que le SENEGAL est parvenu à jouir d'une autonomie,d'une identité à l'échelle internationale.Comme conséquence il prend part aux rencontres des grands,aux différents concerts de nations organisés partout dans le monde.Sur des sujets continentaux et intercontinentaux,on lui demande son avis ;ce qu'il en pense.On reconnaît en lui un sage,un fort. Comme des lions, fiere ,belle et preuse la jeunesse sénégalaise a aussi tenu à rendre un hommage à sa terre, à la terre de ses ancêtres nobles et héroïques peut-être disparus mais jamais oubliés. L'un nous a quitté cette année pour rejoindre l'autre.Mais entre les mains de cette jeunesse qui aujourd'hui a pris la place,la nation sénégalaise pugnace comme un lion poursuit sa noble mission: honorer l'Afrique.
jeudi 2 avril 2009
Décédée au Maroc le 14 Mars de l’année en cours, EDITH LUCIE BONGO ONDIMBA a été inhumée ce samedi 22 mars en après-midi .Après trois ans de longues et pénibles maladie,la femme du chef d’Etat gabonais a été conduite à sa dernière demeure .Etaient présents son époux OMAR BONGO ONDIMBA , son père le chef d’Etat congolais DENIS SASSSOUGUESSOU,les chefs d’Etat
béninois centrafricain,camerounais,et togolais .Après être passée par le Maroc,et le Gabon ;c’est finalement à EDOU son village natal situé dans la ville de OLOMBO que celle que tout le monde aimait appeler « maman Edith » sera contrainte de laisser ceux qui l’aiment tant et qui lui étaient chères.
Les délégations présentes à ces funérailles ont tenu malgré les hautes responsabilités qui reposent sur leurs épaules tenu à assister les chefs d’état si douloureusement éprouvés
un malade mental prend un bain
désolation
Le marché du mercredi
Un espace où beaucoup trouvent leur compte.
Le marché du mercredi, encore appelé marché hebdomadaire de Dakar est l’un des plus grands espaces commerciaux de la capitale. Ouvert le mercredi et parfois le samedi, ce marché périodique constitue aussi l’un des plus grands pôles d’attraction des populations dakaroises ; jeunes et vielles confondues. Etalé tout le long du terre-plein de l’axe Colobane /Gueule-tapée, le marché du mercredi ne peut passer inaperçu. Arrivés sur les lieux à la quinzième heure de la journée, soit 7h de temps après son ouverture, il nous a fallu moins d’une minute pour nous voir interpelés par un marchand de vêtements. Assis sous des tentes qui ont été montées la vielle dans la nuit, ces marchands vendent des produits de tout genre. L’affluence dans le marché de Dakar est telle qu’il est impossible de faire plus de deux pas sans être bousculé par des clients venus nombreux. Les femmes, fidèles à leur tradition sont encore les plus présentes à ce rendez-vous. Elles y trouvent un peu de tout. De la lingerie, des ustensiles de cuisine, des bijoux, et même des produits cosmétiques. Ce, à des prix ne défiant pas toute concurrence, mais qu’elles peuvent discuter. «Je viens ici non seulement pour faire de bonnes affaires quand j’ai un peu de sous, mais aussi pour me divertir » nous a déclaré une habituée de ce marché. En effet l’acoustique est plutôt joviale et très mouvementée, en témoigne la clientèle aussi nombreuse que cosmopolite. Face à cette affluence, les marchands usent de beaucoup de méthodes pour appâter le plus grands nombre. Trouvant l’interpellation pour la bouche désuète, pour certains l’heure est aux mégaphones électroniques. Ils répètent en boucle des phrases telles : « bonnes serviettes ici !pas mieux ailleurs !300f ».Tandis que d’autres loin d’être plus modestes disent : « la dernière jupe au dernier prix raisonnable ! ». Certains autres non moins lotis par la nature usent de leurs talents de batteur et de danseur pour attirer l’attention sur eux. La clientèle, à juste titre seul arbitre de cette confrontation, tanche en faveur du marchand auprès duquel elle trouve le plus son compte. Pour ce faire, elle se lance dans le marchandage. Pendant qu’un groupe d’asiatique passait tout en marquant son intérêt pour les jeans et polos étalés, un commerçant vendait à un jeune bissau-guinéen un pull over au prix de 2500f. Nous avons donc assisté à une cascade de prix. Initialement fixé à 5000f, ce pull over est passé à 4500f, de là ,à 3500f. Puis, au moment où le client a feint de partir, en laissant naître sur le visage du marchand un air désemparé, celui-ci lui a fait signe de venir prendre l’article à 2500f. C’est pratiquement à ce genre de scène que nous avons assisté à chaque stand. A la différence que lorsqu’il était question des sujets féminins, les prix allaient encore plus décrescendo. Toutefois, à une certaine heure de la journée ; 16h pour le cas échéant, cette ambiance a baissé d’intensité. « La ruée des personnes sur la friperie telle des abeilles sur du miel a eu lieu entre 12h et 15h » a pu nous confier u marchand jouet pour enfant. « A 12h, les jeunes qui sont à 75% les principaux visiteurs de ce marché sortent des cours et assiègent le marché. Plus tard, vers les 16h, après un long périple à travers les stands, certains n’ayant rien mangé du tout sont obligés de rentrer ». Pendant cette accalmie, nous pouvions alors nous déplacer plus facilement. A deux pas du carrefour de score sahm, presqu’en pleine chaussée, nous avons pu admirer des photos de célébrités. Notamment celle de CHRISTIANO RONALDO ; actuel ballon d’or de France football, de AKON ; artiste sénégalais de la diaspora, d’ABDOU GUITE et bien d’autres. La photo était fixée à 500f. Juste à côté de là une odeur s’est saisi de nos sens olfactifs. Une dame préparait des beignets. C’était si agréable que nous n’avons pu nous empêcher d’en acheter. Notre objectif ; vérifier si le goût était à la hauteur de l’odeur. Et nous n’en avons pas été déçus .Ce marché offre vraiment plusieurs biens et services. Ceux qui aiment la lecture y trouvent aussi leur compte. Entre les tentes consacrées aux vêtements, celles de des livres rivalisent de talent.
La 19eme heure arrivée, les commerçants à l’unisson se sont mis à plier leurs ballots et autres marchandises. Au bout d’une heure tout était rangé. Le marché était défait, les clients partis, et le terre-plein qui a abrité ce marché vide. Le rendez-vous était pris pour un autre mercredi.
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